Donald Trump affirme que les États-Unis vont "prendre le contrôle" de Gaza et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient"

Des déclarations choquantes
Trump veut déplacer les Palestiniens
Une prise de contrôle américaine
Un développement économique
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Le rôle de l'Arabie Saoudite
La réponse de Riyad
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Des déclarations choquantes

Lors d'une rencontre avec Benyamin Netanyahou organisée à la Maison-Blanche ce mardi 4 février, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations controversées sur le Moyen-Orient, suscitant l'effroi mondial.

Trump veut déplacer les Palestiniens

Le New York Post rapporte que le président américain a d'abord proposé que « tous » les Palestiniens quittent la bande de Gaza pour se déplacer vers des pays comme l'Égypte ou la Jordanie.

"Je pense qu'ils devraient tous partir"

« Nous parlons probablement de 1,7 million, peut-être 1,8 million, mais je pense qu'ils devraient tous partir », a suggéré Trump. « Je pense qu'ils seront réinstallés dans des endroits où ils pourront vivre une belle vie et ne plus avoir à s'inquiéter de mourir chaque jour », a ajouté le président américain.

Une prise de contrôle américaine

Comme le rapporte Associated Press News, Donald Trump a également affirmé que les États-Unis allaient « prendre le contrôle » de la bande de Gaza pour « faire du bon boulot avec », sous le regard enthousiaste du Premier ministre Netanyahou.

"Nous allons aplanir la zone"

« Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes. Nous allons aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits » a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse enregistrée par AP News.

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Un développement économique

Trump a également déclaré qu'il souhaitait développer économiquement le territoire palestinien pour fournir  « un nombre illimité d'emplois et de logements pour les habitants de la région ».

La "Côte d'Azur du Moyen-Orient"

Bien que Donald Trump n'ait pas détaillé la manière dont il envisageait de mettre en œuvre son projet, il a assuré avoir discuté de son idée avec d'autres pays de la région, qui l'ont « adorée ». « Ce n'est pas une décision prise à la légère », a-t-il déclaré, réaffirmant son souhait de transformer Gaza en la « Côte d'Azur du Moyen-Orient ».

Le rôle de l'Arabie Saoudite

D'après The New York Post, le président américain a également laissé entendre que c'est l'Arabie Saoudite qui devrait financer la réinstallation des Palestiniens dans les pays voisins.

La réponse de Riyad

La chaine de télévision Al Jazeera, qui a qualifié le plan de Trump de « nettoyage ethnique », rapporte que l'Arabie Saoudite a rejeté toute initiative visant à expulser les Palestiniens de leurs terres. « L'Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale », a réagi Riyad.

Une "recette pour créer le chaos"

Un dirigeant du Hamas, Sami Abou Zouhri, a fustigé les déclarations de Trump, estimant qu'elles étaient une « recette pour créer le chaos » au Proche-Orient. Le Hamas a également dénoncé des propos « racistes », alignés sur « l'extrême droite i s ra é l i e n n e ».

 

Son "plus grand ami"

De son côté, Netanyahou a décrit Trump comme « le plus grand ami qu'I s r a ë l ait jamais eu à la Maison-Blanche » et a salué la « volonté du président américain de penser en dehors des sentiers battus », comme l'a rapporté Al Jazeera.

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