Plus de 2 000 personnes probablement mortes dans un glissement de terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Un glissement de terrain dramatique
Plus de 2 000 personnes probablement ensevelies
Une survie peu probable
Des familles entières sous les débris
Une tragédie
Une zone très peuplée
L’effondrement d’un pan de montagne
Un phénomène impressionnant
Une population difficile à estimer
7 900 personnes à évacuer
Une aide internationale
Un glissement de terrain dramatique

Un glissement de terrain particulièrement grave s’est produit vendredi dernier à 3 heures (heure locale) dans la province d’Enga, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, anéantissant le village de Yambali.

Plus de 2 000 personnes probablement ensevelies

Plus de 2 000 personnes pourraient avoir été ensevelies vivantes, selon les services de secours. 20 Minutes signale que seuls cinq corps entiers ont été retrouvés ce mardi 28 mai.

Une survie peu probable

Représentant de l'Unicef en Papouasie-Nouvelle-Guinée, Niels Kraaier a indiqué à l’AFP qu’il était « très peu probable » que les secours retrouvent des survivants, compte tenu de l’intensité du glissement de terrain et du temps écoulé depuis le moment où il a eu lieu.

Des familles entières sous les débris

« Des familles entières ont été ensevelies sous les débris », a déploré Sandis Tsaka, l’administrateur de cette province, cité par 20 Minutes.

Une tragédie

« Chaque habitant de la province d’Enga a un ami ou un membre de sa famille qui a été tué, qui est porté disparu ou qui a été touché par cette tragédie », a ajouté ce responsable local.

Une zone très peuplée

« C'était une zone très peuplée, avec des maisons, des entreprises, des églises et des écoles, et elle a été complètement anéantie. C'est la surface de la lune. Ce ne sont plus que des rochers », décrit-il encore, cité par France 24.

L’effondrement d’un pan de montagne

Que s’est-il passé ? Un pan entier du mont Mugalo s’est effondré sur le village, ne laissant pratiquement aucun espoir de survie à ses habitants.

Un phénomène impressionnant

« Toutes les heures, on entend la roche se briser. C’est comme une bombe ou un coup de feu et les rochers continuent de tomber », a déclaré Sandis Tsaka à l’AFP. « Nous essayons d’évacuer », a-t-il ajouté.

Une population difficile à estimer

Si la population du village est difficile à estimer, elle atteignait peut-être 4 000 habitants, indique 20 Minutes. Il faut y ajouter des personnes qui s’y étaient installées pour fuir les violences tribales récurrentes dans la région.

7 900 personnes à évacuer

Cependant, les opérations d’évacuation concerneraient 7 900 personnes, qui correspondent à la population estimée de deux districts, précise France 24.

Une aide internationale

Selon cette chaîne de télévision, l’Australie, la Chine, les États-Unis, la France et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont déjà proposé leur aide à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Souhaitons nos condoléances aux proches des victimes et bon courage aux survivants.

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