Comment nos voisins européens se préparent-ils à affronter un hiver sans gaz russe ?

Les Suisses font leur stock de bois
La Suisse se prépare à affronter l'hiver
Des vitrines sans éclairage
Les monuments et les bâtiments publics seront également éteints
Une ville plus sombre
Des perspectives
La flambée des prix
400 livres pour aider les citoyens à payer leurs factures d'électricté
Objectif : consommer 15% de gaz en moins
55% de gaz russe pour l'Allemagne
Allemagne : un pays au bord de l'abîme
Douches froides à Hanovre
Fermeture des bâtiments publics
Les monuments dans l'obscurité à Berlin
L'hiver en guerre
Pas d'illuminations de Noël cette année ?
Les Suisses font leur stock de bois

Pour faire face à une éventuelle fermeture totale du robinet russe, Bruxelles propose de réduire de 15 % la consommation de gaz de chaque État membre dans les huit mois à venir. La Suisse, quant à elle, se prépare à se chauffer à l'ancienne. Cette alternative pourrait limiter la dépendance envers le gaz et le charbon russes. Qu'en est-il du reste de l'Europe ? Comment nos voisins réagissent-ils face à une crise énergétique sans précédent ?

Photo : Pixabay

La Suisse se prépare à affronter l'hiver

La crainte de restrictions énergétiques dues à la guerre en Ukraine a poussé la population suisse à acheter des quantités anormalement élevées de bois de chauffage en plein été. L'Europe se prépare à affronter un hiver rigoureux. Les gouvernements et les populations partent du principe qu'il y aura des pénuries d'énergie et des mesures ont été annoncées pour faire face à cette crise.

Photo : Shalev Cohen / Unsplash

Des vitrines sans éclairage

Les vitrines des magasins espagnols devront être éteintes après 22 heures. On a du mal à croire à de telles mesures, surtout lorsqu'on sait que l'activité nocturne en Espagne dure parfois jusqu'à minuit !

Photo : Roman Bodnarchuk /Unsplash

Les monuments et les bâtiments publics seront également éteints

Le gouvernement espagnol va également plonger les monuments et les bâtiments publics dans le noir à partir de 22 h. Sur la photo, l'Alhambra de Grenade.

Photo : Tetiana Shyshkina /Unsplash

Une ville plus sombre

Certains politiciens locaux ont critiqué les restrictions du gouvernement espagnol en matière d'éclairage car, selon eux, cela signifierait le retour à un type de ville plus sombre, entraînant des problèmes de criminalité et une chute de la fréquentation touristique.

Photo : Carlos Zurita /Unsplash

Des perspectives "effrayantes" pour l'hiver

Selon 'Bloomberg', les experts du Royaume-Uni désignent des perspectives énergétiques "effrayantes" pour l'hiver.

Photo : Robert Bye / Unsplash

La flambée des prix

Emma Pinchbeck, directrice générale de l'entreprise Energy UK, a notamment déclaré à 'Bloomberg' : "Cet hiver ne présage rien de bon (...) Les perspectives sont effrayantes et la flambée des prix de l'énergie risque de durer."

Photo : Filip Bunkens / Unsplash

400 livres pour aider les citoyens à payer leurs factures d'électricté

Face à la crise énergétique, le gouvernement britannique a annoncé une subvention de 400 livres pour les ménages. Mais certains experts doutent que cela soit suffisant pour faire face à un prix qui pourrait continuer de grimper de manière exorbitante.

Photo : Ibrahim Boran / Unsplash

Objectif : consommer 15% de gaz en moins

Après d'âpres négociations, les 27 se sont mis d’accord pour réduire de 15% leur consommation. Cela impliquera des restrictions dans les entreprises et les ménages.

Photo : Nathan Stanz / Unsplash

"La pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale"

Selon une analyse parue en avril 2022 dans le 'Financial Times', le journal faisait écho à "la pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale" pour désigner l'Allemagne et évoque la possibilité pour le pays de ralentir sa production industrielle en raison de la crise énergétique. La photo montre une vue aérienne de l'usine de BASF, un important producteur de l'industrie chimique allemande, à Ludwigshafen.

55% de gaz russe pour l'Allemagne

Jusqu'au début de la guerre, l'industrie allemande dépendait du gaz russe, qui représentait 55 % de l'énergie consommée dans le pays.

Allemagne : un pays au bord de l'abîme

Leonhard Birnbaum, PDG du groupe énergétique allemand Eon, a résumé la situation dans un article publié dans le 'Financial Times' : "J'ai vu Fukushima. J'ai vécu des périodes de turbulence. Mais ce que nous voyons en ce moment est quelque chose... d'inédit."

Douches froides à Hanovre

Les Russes ayant déjà réduit les quantités de gaz qu'ils envoient en Allemagne, certaines municipalités ont dû adopter des mesures drastiques pour économiser. Selon un reportage émis par la 'BBC' fin juillet, Hanovre a décidé de couper l'eau chaude dans les centres sportifs municipaux et autres bâtiments publics.

Photo : Bence Balla-Schottner / Unsplash

Fermeture des bâtiments publics

Il en va de même en Espagne. Certains bâtiments publics ont été éteints pour économiser l'énergie.

Les monuments dans l'obscurité à Berlin

À Berlin, comme le rapporte 'Euronews', 200 monuments et bâtiments historiques, comme le palais présidentiel, ont été éteints pour se joindre à l'effort national visant à économiser l'énergie face aux risques de pénurie.

Photo : Iars Kuczynski / Unsplash

L'hiver en guerre

Le paysage qui se profile à l'horizon en Europe cet hiver est celui d'un continent qui subit aujourd'hui les conséquences d'une guerre. Les villes s'assombrissent et les pénuries commencent à se faire sentir.

Photo : Frederico Almeida / Unsplash

Pas d'illuminations de Noël cette année ?

Et l'on commence même à se demander s'il ne faudra pas limiter les illuminations de Noël cet hiver. Un coup dur pour des villes comme Londres, dont les décorations de Noël attirent de nombreux touristes chaque année.

Photo : Jamie Davies / Unsplash

À lire aussi : Sobriété écologique : ces gestes simples pour baisser sa consommation d'énergie

Et aussi