Les manifestations russes en images : "Je ne veux pas mourir pour Poutine !"

Plus de 1 300 arrestations en un seul jour
Arrestations à Moscou et à Saint-Pétersbourg
Plus de 1 000 arrestations dans deux villes
Dans la rue
(Aucun) droit de manifester
Plus de 16 500 personnes placées en détention
On ne peut pas dire du mal de l'armée russe...
Jusqu'à 15 ans de prison pour avoir manifesté
Des enrôlements immédiats
Comment dit-on
La démocratie, à la Poutine
Faire son devoir civique, qu'on le veuille ou non
La version officielle
Une perte de contrôle ?
Plus de 1 300 arrestations en un seul jour

Plus de 1 300 personnes ont été arrêtées en une seule journée en Russie pour avoir protesté contre la guerre après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "mobilisation partielle" pour augmenter le nombre de troupes en Ukraine, selon l'association russe de défense des droits de l'homme OVD-Info.

Arrestations à Moscou et à Saint-Pétersbourg

CNN cite le rapport d'OVD-Info faisant état de manifestations dans au moins 38 villes russes, y compris dans les plus grandes comme Moscou et Saint-Pétersbourg.

Plus de 1 000 arrestations dans deux villes

OVD-Info souligne qu'au moins 500 personnes ont été arrêtées à Moscou, et un nombre similaire à Saint-Pétersbourg.

Dans la rue

Le New York Times écrit qu'à Moscou, les manifestants se sont rassemblés dans le Vieil Arbat, une rue piétonne bien connue de la capitale russe.

"Pas de mobilisation"

Pendant ce temps, CNN rapporte que le gouvernement a refoulé une foule de manifestants devant la cathédrale Saint-Isaac de Saint-Pétersbourg en scandant "Pas de mobilisation".

"Je ne veux pas mourir pour Poutine"

Selon le New York Times, un homme de Novossibirsk a été emmené par des policiers après leur avoir crié : "Je ne veux pas mourir pour Poutine et pour vous."

(Aucun) droit de manifester

Le Guardian souligne que les rassemblements non approuvés sont illégaux en Russie, ce qui donne aux autorités locales l'excuse parfaite pour disperser ces manifestations.

Plus de 16 500 personnes placées en détention

Le New York Times mentionne la déclaration de OVD-Info selon laquelle environ 16 500 personnes ont été détenues pour avoir protesté contre la guerre en Ukraine depuis le début du conflit en février 2022.

En photo : un manifestant arrêté devant le Kremlin en mars 2022.

On ne peut pas dire du mal de l'armée russe...

Depuis mars, la diffusion de "fausses informations" sur la guerre ou qui "discréditent l'armée russe" est également considérée comme une infraction pénale.

Jusqu'à 15 ans de prison pour avoir manifesté

Le bureau du procureur général de Russie, écrit le New York Times, a déclaré que les manifestants pourraient être condamnés à 15 ans de prison.

Des enrôlements immédiats

De plus, une porte-parole de OVD-Info a déclaré à CNN que certains manifestants étaient directement enrôlés dans l'armée russe dans au moins quatre postes de police de Moscou.

Comment dit-on "chair à canon" en russe ?

Selon la BBC, une mobilisation partielle signifierait que quelque 300 000 réservistes militaires, mais pas de conscrits, se rendraient en Ukraine et viendraient renforcer l'armée russe affaiblie.

La démocratie, à la Poutine

À peu près au même moment, les territoires occupés par les troupes russes organiseront un référendum pour savoir s'ils veulent être rattachés au gouvernement de Moscou. La plupart de la communauté internationale a mis en doute la légalité de ces référendums.

Faire son devoir civique, qu'on le veuille ou non

CNN informe que le décret ne s'applique pas seulement aux réservistes militaires. Il appelle tous les "citoyens de la Fédération de Russie au service militaire par mobilisation dans les forces armées de la Fédération de Russie."

La version officielle

La réponse du gouvernement russe a été rapide. Une déclaration du ministère de l'Intérieur, citée par The Guardian, a déclaré que de petits groupes de protestataires avaient été arrêtés.

Une perte de contrôle ?

Toutefois, comme les médias occidentaux font état de citoyens russes fuyant le pays après l'appel à la mobilisation, il est difficile de dire dans quelle mesure le Kremlin a la mainmise sur la situation.

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