La France, seule en piste pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver 2030

Une seule candidature retenue
Salt Lake City 2034
La Suisse pourrait accueillir les JO d'hiver 2038
Prochaines étapes pour la France
Les sites retenus
Épreuves de neige
Épreuves de neige
Épreuves de glace
De possibles modifications
L'enneigement au cœur des débats
Budget estimé
Qui va financer les JO d'hiver 2030 ?
Réponse définitive en 2024
Une seule candidature retenue

Après Paris en 2024, la France devrait rester sous la lueur de la flamme olympique, en accueillant les Jeux d'hiver 2030. Le Comité international olympique (CIO) a en effet annoncé le 29 novembre dernier que la seule candidature des Alpes françaises avait été retenue pour cette édition des Jeux Olympiques d'hiver.

"Hôte pressenti"

Bien que le nom du pays hôte sera officiellement annoncé l'an prochain, la France est passée du statut de "partie intéressée" à "hôte pressenti", après une réunion de la commission exécutive du CIO à Paris.

Salt Lake City 2034

Le CIO a également annoncé que Salt Lake City était désormais la seule ville candidate retenue pour organiser les Jeux d'hiver 2034.

La Suisse pourrait accueillir les JO d'hiver 2038

De son côté, la Suisse, qui avait présenté sa candidature aux éditions 2030 et 2034, est entrée dans un "dialogue privilégié" pour les Jeux d'hiver 2038, comme l'a annoncé Karl Stoss, membre du CIO.

Prochaines étapes pour la France

Que va-t-il désormais se passer pour la candidature française de 2030 ? D'abord, le CIO va entamer plusieurs mois d'évaluation détaillée du dossier des Alpes françaises. Sites olympiques, impact environnemental, financement,... Tout sera passé à la loupe.

Sur cette photo, Karl Stoss, membre du CIO et de la commission consultative, et Christophe Dubi, directeur exécutif des Jeux Olympiques, lors de la conférence de presse du 29 novembre tenue à Paris.

Les sites retenus

Le projet des JO d'hiver 2030 est basé sur quatre pôles : Haute-Savoie, Savoie, Briançonnais et Nice Côte d'Azur. Par souci d'équité entre les deux régions, la cérémonie d'ouverture serait organisée en Auvergne-Rhône Alpes, et la cérémonie de clôture en Provence-Alpes-Côte d'Azur, à Nice (photo).

Épreuves de neige

Les épreuves de neige auront lieu en Savoie et Haute-Savoie, dans des lieux déjà habitués à organiser des grandes épreuves, le but étant de ne pas construire de nouvelles infrastructures. Courchevel et Meribel recevront respectivement les épreuves hommes et femmes de ski alpin, tandis que Le Grand Bornand organisera celles du biathlon.

Épreuves de neige

Les épreuves de ski nordique auront lieu à La Clusaz. Enfin, Serre-Chevalier et Montgenèvre organiseront le free, le ski accro, les bosses, ainsi que le skicross et le snowboardcross.

Épreuves de glace

C'est à Nice que seront concentrées les épreuves sur glace avec le patinage artistique, le hockey,, le curling et le short track. L'un des villages olympiques sera également situé dans la ville de Nice.

De possibles modifications

À noter que des modifications relatives à la carte des sites olympiques pourraient encore survenir. Deux changements majeurs ont déjà eu lieu depuis l'annonce du CIO, puisque le Val d'Isère et Isola 2 000, deux sites d'abord pressentis pour accueillir certaines épreuves, ont finalement été retirés de la liste. En effet, le CIO souhaite réduire au maximum le nombre de sites.

L'enneigement au cœur des débats

Opposées au projet des Jeux d'hiver 2030, des voix  écologistes s'élèvent, craignant, entre autres, le recours à la neige artificielle comme cela a été le cas aux Jeux d'hiver de Pékin 2022. "On est repartis pour sept ans de combat et on ne lâchera rien", a réagi Stéphane Passeron, membre du collectif 'No-JO', auprès de l'AFP.

"Nous ne sommes pas sûrs qu’il y aura de la neige en 2030"

Sur FranceInfo, Fabienne Grébert, conseillère régionale et présidente des Écologistes à la région Auvergne Rhône-Alpes dénonce : "70 % des ressources d’eau douce sont dans les glaciers, elles fondent à vue d’œil et nous allons investir dans des Jeux pour faire de la neige artificielle alors que nous ne sommes pas sûrs qu’il y aura de la neige en 2030".

"Majoritairement de la neige naturelle"

Plus optimiste, le président du Comité national olympique et sportif français, David Lappartient, assure sur FranceInfo qu'il y aura "de la neige, très majoritairement de la neige naturelle"

Budget estimé

Si la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra (photo) avait précisé que le projet aurait le "cadre budgétaire le plus maîtrisé et le plus rigoureux possible", aucune estimation de budget n'a été officiellement communiquée. Toutefois, David Lappartient assuré que le budget ne dépasserait pas celui des JO de Milan-Cortina en 2026, soit 1,5 milliard d'euros.

Qui va financer les JO d'hiver 2030 ?

Selon le communiqué du CIO, les deux présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur, Laurent Wauquiez (photo) et Renaud Muselier, "se portant garants du financement du budget des Jeux". De plus, Laurent Wauquiez a affirmé que "17 partenaires de Paris 2024 avaient exprimé leur intérêt" pour accompagner le projet de candidature des Alpes françaises, tout comme "une cinquantaine d'autres groupes" privés.

Réponse définitive en 2024

Si les Alpes françaises répondent à toutes les attentes de l'exécutif du CIO, sa désignation officielle en tant qu'hôte des Jeux d'hiver 2030 aura lieu dans le courant de l'année prochaine. En revanche, si le CIO juge décevant le dossier français, la procédure de candidature pourrait reprendre à zéro. Un scénario "peu probable, à moins de sept ans de la compétition", estime France 24.

 

 

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