La fourmi de feu débarque en Europe et c’est une catastrophe !

88 nids découverts en Sicile
Une importation liée à l’activité portuaire ?
Des fourmis déjà découvertes dans des produits importés
L’Europe épargnée jusqu’ici
Présente aux quatre coins de la planète
L’une des espèces les plus invasives au monde
Une arrivée prévisible
Que faire face à la fourmi de feu ?
Un terrain favorable
Une prolifération favorisée par le réchauffement climatique
Plusieurs grandes villes d’Europe à risque
Une espèce très difficile à éradiquer
Une catastrophe pour le vivant
Des dégâts pour la biodiversité
Et pour les infrastructures
Un animal qui fait fuir
Le coût exorbitant des espèces invasives
6 milliards de dollars de pertes aux États-Unis
Une campagne d’éradication en cours en Italie
88 nids découverts en Sicile

La fourmi de feu débarque en Europe et c’est une très mauvaise nouvelle ! 88 nids de cette espèce invasive et nuisible ont été découverts près de Syracuse, en Sicile, au mois de septembre.

Une importation liée à l’activité portuaire ?

Les raisons de son arrivée en Sicile ne sont pas établies à ce stade. Mais les scientifiques supposent un lien avec l’activité portuaire et la présence humaine intense à Syracuse.

@ Aislinn O'Kelly / Unsplash

Des fourmis déjà découvertes dans des produits importés

Selon une étude récente consacrée au sujet, des fourmis rouges de feu avaient déjà été découvertes parmi des produits importés dans plusieurs pays européens, comme l’Espagne, la Finlande et les Pays-Bas.

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L’Europe épargnée jusqu’ici

Mais il s’agit cette fois de la première véritable colonie de cette espèce découverte en Europe, qui était jusqu’ici épargnée par sa présence.

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Présente aux quatre coins de la planète

Longtemps absente du Vieux continent, la fourmi de feu est présente de longue date dans de nombreux endroits de la planète, comme les États-Unis, le Mexique, les Caraïbes, la Chine et l’Australie.

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L’une des espèces les plus invasives au monde

« Solenopsis invicta est l’une des pires espèces envahissantes. Elle peut se propager rapidement de façon alarmante », a déclaré l’un des auteurs de l’étude, Mattia Menchetti, de l’Institut espagnol de biologie évolutive, cité par ‘L’Express’.

Une arrivée prévisible

« Trouver cette espèce en Italie a été une grande surprise, mais nous savions que ce jour viendrait », a ajouté le chercheur.

Que faire face à la fourmi de feu ?

« Cela fait trente ans que nous l'attendions, on se disait qu'un jour, elle allait débarquer et que nous ne saurions pas quoi faire. Nous y sommes », souligne Bernard Kaufmann, spécialiste des invasions biologiques à l'université de Lyon, cité par ‘Les Échos’.

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Un terrain favorable

L’Europe serait par ailleurs un terrain extrêmement favorable à la prolifération de la fourmi de feu : 7 % de la surface du continent et plus de 50 % des zones urbaines sont propices à son expansion, relève l’étude.

Une prolifération favorisée par le réchauffement climatique

La hausse des températures serait un facteur aggravant : « le réchauffement climatique attendu dans les tendances actuelles favorisera l'expansion de cette fourmi invasive », déplorent les scientifiques, cités par ‘Les Échos’.

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Plusieurs grandes villes d’Europe à risque

Selon ‘Reporterre’, plusieurs métropoles européennes seraient particulièrement à risque, comme Paris, Londres, Barcelone, Rome, ou même Amsterdam.

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Une espèce très difficile à éradiquer

« C’est une espèce qui a une large balance écologique, elle est capable de vivre près des habitations, mais aussi dans les cultures. Et il est très difficile de l’éradiquer », a indiqué Philippe Nicolas, entomologiste au CNRS, sur ‘BFMTV’.

Une catastrophe pour le vivant

La fourmi de feu « s’en prend directement à différentes parties de la plante telles que les racines, les fruits, les fleurs et les tiges », détaille Mattia Menchetti dans la revue ‘Sciences et Avenir’.

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Des dégâts pour la biodiversité

Le même scientifique rappelle par ailleurs qu’elle provoque une diminution de la diversité des invertébrés et des petits vertébrés là où elle s’installe.

Et pour les infrastructures

La fourmi de feu ne s’attaque pas exclusivement au vivant. Les chercheurs ont aussi rappelé qu’elle s’en prend aux cultures, ainsi qu’aux équipements électriques et de communication.

Un animal qui fait fuir

Philippe Grandcolas, de l’Institut Écologie et Environnement du CNRS, a résumé la situation sur ‘TF1’ : la fourmi de feu « fait littéralement fuir les vertébrés dans les milieux où elle se trouve, ce qui rend ces milieux quasiment infréquentables, y compris pour les humains. »

Le coût exorbitant des espèces invasives

Selon un rapport de la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), les espèces envahissantes de ce type coûtent au moins 423 milliards de dollars chaque année. Une facture liée aux extinctions de plantes et d’animaux et aux menaces sur la sécurité alimentaire qu’elles provoquent.

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6 milliards de dollars de pertes aux États-Unis

Rien qu’aux États-Unis, les pertes économiques liées à la présence de la seule fourmi de feu ont été estimées à 6 milliards de dollars.

Une campagne d’éradication en cours en Italie

Selon ‘Les Échos’, l'éradication de la fourmi de feu serait déjà en cours de planification en Italie. Les chercheurs cités par ce journal appellent à « des efforts coordonnés de détection » et à une surveillance étendue à une large échelle géographique. Affaire à surveiller !

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