La Chine s'inquiète de l'amitié croissante entre la Russie et la Corée du Nord

La rencontre entre Poutine et Kim Jong-un
Pékin n'est pas content
La Chine ne fera pas partie d'une alliance trilatérale
Une menace pour le monopole chinois
Ils ne jouent pas dans la même cour
L'homme solitaire du Kremlin
Des visites aux amis
Un soutien et une solidarité sans faille de la part de la Corée du Nord
Unis contre l'Occident
Liés par une signature
Une assistance mutuelle
La fin d'une amitié
Faire ce que la Chine n'a pas osé
La rencontre entre Poutine et Kim Jong-un

Le monde entier a suivi avec curiosité et inquiétude la visite de deux jours du président russe Vladimir Poutine à Kim Jong-un, le dirigeant de la Corée du Nord, à Pyongyang.

Pékin n'est pas content

Toutefois, le journal français Le Monde écrit que des réactions inattendues sont venues de Pékin, un allié et partenaire commercial important pour Moscou et Pyongyang.

La Chine ne fera pas partie d'une alliance trilatérale

En effet, Reuters affirme que Pékin tente de se distancer du rapprochement croissant entre la Russie et la Corée du Nord, en essayant d'éviter un accord trilatéral qui pourrait affecter ses relations diplomatiques avec d'autres pays.

Une menace pour le monopole chinois

"La Chine émet certaines réserves quant à l'approfondissement de la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie, qui pourrait compromettre le quasi-monopole d'influence géopolitique de Pékin sur Pyongyang", a déclaré Tong Zhao, de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, à l'agence Reuters.

Ils ne jouent pas dans la même cour

"La Chine veille également à ne pas donner l'impression d'une alliance de fait entre Pékin, Moscou et Pyongyang, car cela ne l'aiderait pas à maintenir une coopération pratique avec les principaux pays occidentaux", a ajouté Tong Zhao, selon l'agence Reuters.

L'homme solitaire du Kremlin

La visite de Poutine, qui est la première visite du dirigeant russe à Pyongyang depuis plus de 20 ans, est un voyage international qu'il faut souligner pour sa rareté, alors que Moscou est de plus en plus isolée en raison de l'invasion de l'Ukraine par 2022.

Des visites aux amis

De même, l'année dernière, Poutine a rencontré Kim dans l'extrême est de la Russie. Il s'agissait de la première visite officielle à l'étranger du dirigeant nord-coréen depuis la pandémie de COVID-19.

Un soutien et une solidarité sans faille de la part de la Corée du Nord

Selon Al Jazeera, Kim Jong-un a juré de "soutenir pleinement et solidairement" la guerre de la Russie en Ukraine, tandis que la Chine s'est efforcée de rester aussi neutre que possible.

Unis contre l'Occident

Dans le même temps, la Russie a fait l'éloge de la lutte menée depuis dix ans par la Corée du Nord contre la "politique hégémonique et impérialiste" des États-Unis.

Liés par une signature

Al Jazeera souligne que les deux dirigeants ont signé un nouveau traité de partenariat stratégique global entre leurs pays.

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Une assistance mutuelle

Bien qu'ils n'aient révélé aucun détail, Poutine a décrit cet accord comme étant de nature défensive et comme une promesse d'"assistance mutuelle" en cas d'attaque de la Russie ou de la Corée du Nord.

La fin d'une amitié "sans limites" ?

Reuters rappelle que quelques jours avant l'invasion russe de l'Ukraine, Pékin et Moscou avaient proclamé une relation "sans limites" entre les deux pays.

Faire ce que la Chine n'a pas osé

Plus de deux ans plus tard, alors que les services de renseignement américains accusent Pyongyang de fournir des armes à Moscou en échange de nourriture et de technologie, le Kremlin a peut-être trouvé un partenaire prêt à aller là où même la Chine n'a pas osé aller ?

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