Karen McDougal, la mannequin de Playboy qui menace Trump d'une deuxième procédure pénale

Karen McDougal
Entre 2006 et 2007
Alvin Bragg
Les recherches en cours
Des cas très similaires, avec des processus identiques ?
Des chiffres proches
Un accord avec
150 000 dollars
L'histoire n'a jamais été publiée
Un accord de dernière minute ?
Un ami au bon endroit...
Une enquête a déjà été menée en 2018
Une preuve de sa culpabilité ?
Objectif : la Maison blanche
Michael Cohen : d'abord bouc émissaire...
... puis un partenaire indispensable
Karen McDougal

Les problèmes se multiplient pour Donald Trump qui pourrait voir ses affaires pénales doublées si les aveux de Karen McDougal sont considérés comme un crime par le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, qui enquête sur les faits.

Entre 2006 et 2007

Karen McDougal, ancien mannequin de Playboy, affirme avoir eu une liaison extraconjugale avec l'ancien président des États-Unis entre 2006 et 2007.

Alvin Bragg

Comme le rapporte le Wall Street Journal, et à l'instar de Stormy Daniels, Alvin Bragg enquête sur un pot-de-vin que Donald Trump aurait versé au mannequin pour l'empêcher de parler de sa liaison dans les médias.

Les recherches en cours

Le grand jury de Manhattan, le même qui a voté l'inculpation de Donald Trump pour la corruption de Stormy Daniels, a entendu deux témoins qui ont fourni des informations et des faits sur l'affaire Karen McDougal.

 

Des cas très similaires, avec des processus identiques ?

Compte tenu des similitudes entre les deux affaires, l'affaire Karen McDougal semble devoir remettre Donald Trump sur le banc des accusés.

Des chiffres proches

En fait, les enquêtes indiquent que Stormy Daniels a été payée 130 000 dollars pour son silence, tandis que Karen McDougal a reçu 150 000 dollars.

Un accord avec "The National Enquirer"

Comme le rapporte le Wall Street Journal, Karen McDougal, Playmate de l'année 1998, aurait conclu un accord pour vendre l'exclusivité de sa liaison avec Donald Trump au National Enquirer.

 

150 000 dollars

Le chiffre avancé par "The Wall Street Journal" est de 150 000 dollars et la date à laquelle l'affaire aurait été conclue est 2016, en pleine campagne électorale qui a fini par porter Donald Trump à la Maison Blanche.

L'histoire n'a jamais été publiée

Comme on peut facilement le constater, "The National Enquirer" n'a jamais publié ces informations, bien qu'il ait payé Karen McDougal pour les obtenir.

 

Un accord de dernière minute ?

Le Wall Street Journal rapporte que Donald Trump et la société mère du "National Enquirer", American Media Inc, ont conclu un accord pour que les informations ne voient pas le jour.

Un ami au bon endroit...

David Pecker, ancien président d'American Media Inc, était un ami personnel de Donald Trump.

Une enquête a déjà été menée en 2018

Selon le média précité, lors de l'enquête sur Stormy Daniels en 2018, la corruption présumée de Karen McDougal a également fait l'objet d'une enquête.

Une preuve de sa culpabilité ?

Le Wall Street Journal affirme que l'affaire n'a pas été portée devant les tribunaux parce qu'American Media Inc. a coopéré avec le parquet, admettant avoir versé 150 000 dollars à la playmate, en collaboration avec des membres de la campagne électorale de Donald Trump.

Objectif : la Maison blanche

L'objectif était évident : éviter que l'affaire ne soit révélée, ce qui aurait pu affecter directement la campagne électorale et donc le résultat final de l'élection présidentielle américaine.

Michael Cohen : d'abord bouc émissaire...

L'affaire n'éclaboussera pas Donald Trump car son avocat, Michael Cohen (photo, au centre), plaidera coupable des faits, ce qui lui vaudra d'être incarcéré en 2019.

 

... puis un partenaire indispensable

Il semble que la prison ait fait changer d'avis Michael Cohen, qui est devenu l'un des principaux informateurs et témoins d'Alvin Bragg, en vue de la destitution de l'ancien président des États-Unis.

 

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