Élections européennes de 2024 : petit guide d'un scrutin qui sera décisif

Des élections en juin 2024
Un nouveau Parlement
L’importance de ce scrutin
Qui peut voter ?
Un suffrage à un tour
Des têtes de liste nationales
Une hausse de la participation en 2019
705 eurodéputés
Que sont devenus les sièges britanniques ?
La répartition par pays
Qui peut siéger au Parlement européen ?
Le pouvoir des députés
Une compétence de contrôle
Quels rapports de force en 2024 ?
Ursula von der Leyen brigue un second mandat
La gauche européenne
D’autres partis en embuscade
La montée des forces populistes
Le renouvellement des principaux dirigeants
Des accords entre États
Un moment capital pour l’Europe
Des élections en juin 2024

Les prochaines élections européennes se tiendront du 6 au 9 juin 2024 dans les 27 pays qui composent l’Union européenne (UE). On vous dit l’essentiel pour vous aider à comprendre un scrutin décisif.

Un nouveau Parlement

Les élections européennes déterminent la composition du Parlement européen et, au-delà, des différentes institutions de l’UE pour les cinq prochaines années.

L’importance de ce scrutin

Entre les conséquences du Covid, la crise climatique et la guerre en Ukraine, l’Union n’a jamais eu autant de domaines d’action et de problèmes à affronter. L’enjeu de l’élection est donc de donner une légitimité démocratique aux politiques qu’elle mène.

Qui peut voter ?

Tous les citoyens majeurs d’un pays, ainsi que les ressortissants d’un autre État-membre de l’UE ayant le droit de vote dans leur pays d’origine, peuvent prendre part au scrutin.

@ Henri Lajarrige Lombard / Unsplash

Un suffrage à un tour

Les députés européens (ou eurodéputés) sont élus au suffrage universel à un tour, pour une durée de cinq ans, selon les règles de la représentation proportionnelle.

@ Christian Lue / Unsplash

Des têtes de liste nationales

Chaque État-membre de l’Union constitue une circonscription électorale, dans laquelle les partis candidats investissent une tête de liste nationale.

@ Christian Lue / Unsplash

Une hausse de la participation en 2019

Alors que les élections européennes sont souvent boudées par les électeurs, la participation avait augmenté de huit points en 2019 par rapport à 2014, pour atteindre un taux de 50,7%, selon ‘touteleurope.eu’.

705 eurodéputés

705 eurodéputés siègeront au Parlement européen à l’issue des élections, contre 751 avant le Brexit, la sortie du Royaume-Uni étant effective depuis janvier 2020.

@ Henri Buenen / Unsplash

Que sont devenus les sièges britanniques ?

Par conséquent, 46 des 73 anciens sièges britanniques sont disponibles pour un éventuel élargissement de l’UE, selon le portail français ‘viepublique.fr’. Les autres ont été répartis entre 14 États-membres sous-représentés jusqu’ici, comme la France et l’Espagne (5 sièges supplémentaires chacune).

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La répartition par pays

La répartition des sièges est proportionnelle à la population de chaque pays : avec 96 eurodéputés, l’Allemagne en compte le plus grand nombre, suivie par la France (79) et l’Italie (76). Avec 6 sièges, Chypre, Malte et le Luxembourg sont les pays ayant le moins d’élus.

Qui peut siéger au Parlement européen ?

Tout citoyen majeur d’un État membre de l’Union européenne, résident dans l’UE et jouissant du droit d’éligibilité, peut se présenter aux élections européennes, sous réserve de ne pas exercer de fonctions ou de mandats incompatibles.

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Le pouvoir des députés

En tant que pouvoir législatif de l’Union, le Parlement vote les textes juridiques européens (directives et règlements). Il participe également à l’élaboration du budget de l’UE.

Une compétence de contrôle

Par ailleurs, les eurodéputés exercent une fonction de contrôle : ils interviennent dans la procédure de désignation des membres de l’exécutif européen, et ils peuvent censurer la Commission.

Quels rapports de force en 2024 ?

Voici ce qu’il fallait savoir sur le cadre général de l’élection et sur les compétences du Parlement européen. Voyons maintenant quels sont les rapports de force politiques pour 2024.

Ursula von der Leyen brigue un second mandat

Présidente de la Commission européenne depuis 2019, l’Allemande Ursula von der Leyen brigue un second mandat. Pour cela, son groupe, le Parti populaire européen (PPE, droite), qui compte actuellement 177 sièges, devra rester en tête.

La gauche européenne

Mais les sociaux-démocrates du S&D (gauche, 143 sièges) comptent bien, eux aussi, arriver en première place et avoir le premier président de la Commission issu de leurs rangs depuis vingt ans.

D’autres partis en embuscade

Il faudra également compter sur le groupe Renew Europe (centre-droit) et sur les Verts/ALE (écologistes), qui disposent respectivement de 101 et 72 sièges dans le Parlement actuel.

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La montée des forces populistes

Mais l’UE doit aussi composer avec la montée des forces populistes, notamment à droite, qui disposent déjà de plus de 100 sièges et qui ont réalisé des scores élevés lors de plusieurs élections nationales récentes. Une menace pour l’unité de l’Europe ?

Le renouvellement des principaux dirigeants

Une fois le résultat connu, les principaux dirigeants (Commission européenne, présidence de l’UE et de la Banque centrale européenne) seront renouvelés ou reconduits pour cinq ans.

Des accords entre États

Au-delà des rapports de force entre partis, ces nominations feront l’objet de tractations entre les chefs d’États et de gouvernements nationaux. Une étape durant laquelle les électeurs européens n’auront plus la main.

Un moment capital pour l’Europe

Quoi qu’il en soit, les prochaines élections européennes s’annoncent cruciales compte tenu des nombreux défis que le continent doit affronter dès maintenant. N’oubliez pas d’aller voter !

@ Guillaume Périgois / Unsplash

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