COP 28 : les Émirats arabes unis accusés d'utiliser le sommet sur le climat pour conclure des accords pétroliers en coulisses

Un climat d'incertitude
Un combat global contre le changement climatique
Du Protocole de Kyoto aux Accords de Paris
Des tractations en coulisses
La COP 28 à Dubaï
Une COP dans le temple des hydrocarbures
Une opportunité juteuse
Le sultan Al-Jaber, le président de la COP 28
Et le PDG d'ADNOC
Des rencontres avec des gouvernements étrangers
Une position de médiateur ?
Un démenti ferme
Des agissements critiqués par Amnesty International
Éviter les sujets qui fâchent
Des accusations de greenwashing
Passer des paroles aux actes
Un climat d'incertitude

Chaque année, la plupart des pays du monde se réunissent pour décider d'une politique commune face à l'inévitable changement climatique. Mais cette année, le sommet semble plus controversé, et pas pour les raisons que l'on pourrait imaginer.

Un combat global contre le changement climatique

La Conférence des Nations unies sur le changement climatique se tient tous les ans depuis 1995. Également connue sous le nom de Conférence des parties (COP), elle sert de plateforme internationale pour évaluer la manière dont les États du monde entier font face au changement climatique.

Du Protocole de Kyoto aux Accords de Paris

La COP a donné lieu à des initiatives telles que le Protocole de Kyoto, qui donne aux pays industrialisés des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, et plus récemment aux Accords de Paris.

Des tractations en coulisses

Cependant, malgré ces objectifs ambitieux et bien intentionnés, la COP peut aussi être le théâtre d'affaires douteuses et de tractations en coulisses.

La COP 28 à Dubaï

Le sommet pour le climat de 2023, également connu sous le nom de COP 28, a lieu en ce moment à Dubaï, la capitale des Émirats arabes unis.

Une COP dans le temple des hydrocarbures

Le 'New York Times' a souligné que l'organisation du sommet sur le climat dans l'un des pays qui fait partie des plus grands exportateurs d'hydrocarbures au monde a été très critiquée.

Une opportunité juteuse

Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Toujours selon le 'New York Times', un document de 50 pages qui a fuité laisse entendre que l'organisateur du sommet utilise la conférence pour promouvoir en coulisses des accords pétroliers et gaziers.

Le sultan Al-Jaber, le président de la COP 28

Le sultan Ahmed Al-Jaber est le ministre de l'Industrie et des Technologies des Émirats arabes unis. Des documents ayant fuité suggèrent qu'il pourrait utiliser sa position de président de la COP 28 pour conclure des contrats pour le compte de l'entreprise publique Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

Et le PDG d'ADNOC

12ᵉ compagnie pétrolière mondiale en termes de production, ADNOC est dirigée par un certain... Sultan Al-Jaber ! N'y voyez aucune coïncidence, il s'agit de la même personne.

Des rencontres avec des gouvernements étrangers

Divulgué par le Centre for Climate Reporting et la 'BBC', le document montre qu'Al-Jaber et son équipe se sont préparés à rencontrer 27 gouvernements étrangers. Ces réunions incluent des échanges sur de possibles coopérations dans le domaine des hydrocarbures.

Une position de médiateur ?

Selon 'Reuters', Al-Jaber a fermement démenti ces accusations, se présentant comme un médiateur entre les deux parties du débat sur les combustibles fossiles. Il souhaiterait inclure l'industrie pétrolière et gazière dans les échanges.

Un démenti ferme

"Je vous promets que je n'ai jamais vu les points de discussion auxquels il est fait allusion et que je ne les ai jamais utilisés dans mes échanges", a déclaré l'homme politique émirati, selon 'Reuters'.

Des agissements critiqués par Amnesty International

Amnesty International a critiqué ouvertement le contrôle exercé par les Émirats arabes unis sur la COP 28.

Éviter les sujets qui fâchent

"La priorité des Émirats arabes unis pour cette COP 28 semble être de rendre plus acceptable écologiquement leur projet d'expansion des combustibles fossiles, et de soigner leur image en évitant toute discussion sur leur triste bilan en matière de droits de l'homme.", a déclaré Marta Schaaf, la directrice du programme Climat d'Amnesty International.

Des accusations de greenwashing

Comme l'indique la 'BBC', certains militants écologistes comme Greta Thunberg ont accusé la conférence des Nations unies sur le changement climatique de "greenwashing" : certains États et entreprises vanteraient leurs mérites en matière écologique pour cacher leur inaction dans ce domaine.

Passer des paroles aux actes

Alors que le changement climatique s'aggrave et que les températures augmentent jusqu'à un point de non-retour, les acteurs publics et privés seront-ils capables cette année de transformer leurs paroles en actes ?

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