Ces œuvres d'art emblématiques peintes sur du chewing-gum disparaîtront bientôt de Londres !

Des centaines de petites œuvres
600 peintures de chewing-gum
En réparation jusqu'en novembre
La sauvegarde d’un “nombre limité” d’œuvres
Pétition pour sauver au moins 100 œuvres d'art
La fondation ne prévoit d'en épargner que 75
Un équilibre entre propreté et conservation des œuvres d'art
La destruction d’années de travail
Transformer les déchets en art
Chaque œuvre raconte l'histoire d’une personne qu'il a rencontrée
Il n'est pas seulement
Un travail très personnel
Une famille d’artistes
Intérêt pour les objets mis au rebut dans un monde consumériste
L'art, ce n'est pas seulement dans les musées
Des centaines de petites œuvres

C'est dans le cadre de travaux d'ingénierie, selon plusieurs médias britanniques, que des centaines de petits chewing-gums seront retirés du Millennium Bridge à Londres.

"L'homme au chewing-gum”

Depuis 2013, les morceaux de chewing-gum écrasés sur le pont en question sont peints par Ben Wilson, surnommé "l'homme au chewing-gum" (photo).

600 peintures de chewing-gum

Selon les propos de Wilson tenus au journal d’information britannique "The Guardian", ce sont environ 600 peintures sur chewing-gum qui ont été réalisées sur le pont suspendu qui traverse la Tamise et relie la cathédrale Saint-Paul au musée de la Tate Modern sur la rive sud.

En réparation jusqu'en novembre

C'est afin de restaurer les parties du pont qui ont commencé à se dégrader et de lui offrir un "nettoyage en profondeur indispensable qui le rendra comme neuf" que Giles Shilson, président de la City Bridge Foundation, a déclaré lors d'une conférence de presse que le pont serait fermé durant trois semaines.

La sauvegarde d’un “nombre limité” d’œuvres

Si l'artiste a indiqué à "The Guardian" qu'il serait contrarié si moins de 100 œuvres survivaient, la fondation, elle, déclare qu'un nombre "limité" d'œuvres d'art de Wilson pourrait être sauvé.

Photo : Instagram @benwilsonchewinggumman
Pétition pour sauver au moins 100 œuvres d'art

Le lien vers une pétition apparaît sur son compte Instagram : @benwilsonchewinggumman. Celle-ci, réalisée sur change.org, recueille des signatures pour sauver au moins une centaine de ses minuscules œuvres d'art.

La fondation ne prévoit d'en épargner que 75

D’après les déclarations de Wilson à "The Guardian", ils ne prévoient de sauver que 75 d'entre elles, même si un porte-parole de la fondation a ajouté qu'ils travailleraient avec l'artiste pour identifier les pièces qui peuvent être conservées.

Photo : Instagram @benwilsonchewinggumman
Un équilibre entre propreté et conservation des œuvres d'art

La fondation a déclaré : "Nous pensons qu'il s'agit d'un bon équilibre entre l'entretien du pont et la possibilité pour les gens de continuer à apprécier certaines des œuvres d'art créées par Ben sur le pont".

Photo : Instagram @benwilsonchewinggumman
La destruction d’années de travail

Wilson a déclaré qu'il était dévasté par la destruction d'années de travail. Ses œuvres sur de vieux chewing-gums écrasés ont été admirées dans toute l'Europe.

Photo : Instagram @benwilsonchewinggumman

Transformer les déchets en art

Il a confié au "Guardian" : "Je travaille sur ce pont depuis 2013, en transformant les déchets en art. Je prends littéralement ce qui est jeté et recraché pour en faire une œuvre d'art."

Photo : Instagram @benwilsonchewinggumman

Chaque œuvre raconte l'histoire d’une personne qu'il a rencontrée

Wilson a ajouté qu'il considérait son œuvre comme une forme de commentaire social, chaque pièce racontant une "petite histoire sur les gens", inspirée par ceux qu'il rencontrait tous les jours, notamment les banlieusards, les écoliers, les habitants et d'autres artistes.

Il n'est pas seulement "l'homme au chewing-gum"

Certaines de ces œuvres seront collées sur les murs des quais du métro londonien, selon l'agence de presse londonienne "Reuters". Car Wilson n'est pas seulement "l'homme au chewing-gum", il crée également des œuvres d'art sur des briques, des trottoirs et de petits carreaux de mosaïque.

Un travail très personnel

Ces créations sont plus personnelles que les œuvres sur le chewing-gum et représentent un "journal visuel intuitif", a déclaré Wilson.

Une famille d’artistes

Cet homme, dont la première exposition d'art a eu lieu à l'âge de 10 ou 11 ans, comme il l'a déclaré à l'agence "Reuters", est âgé de 60 ans, et est né à Londres. Il a été élevé par des parents artistes et se souvient avoir travaillé l'argile dès l'âge de trois ans.

Intérêt pour les objets mis au rebut dans un monde consumériste

Depuis 19 ans, il peint sur du chewing-gum. Il s'est d'abord orienté vers la sculpture et les pièces à grande échelle dans l'environnement naturel avant que son intérêt ne se porte sur les déchets et les objets jetés d'un monde consumériste.

L'art, ce n'est pas seulement dans les musées

L'artiste a affirmé : "L'art n'existe pas seulement dans les murs sacrés du Tate Modern, dans les musées. Il peut parfois être caché et magique."

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