Aucun vaccin et un taux de mortalité allant jusqu'à 75 % : le virus Nipah déclenche une crise sanitaire en Inde

Le virus Nipah (NiV)
Plusieurs zones mises en quarantaine
950 contacts recensés
Endiguer la progression du virus
L'analyse d'échantillons
Des chauves-souris et des arbres
Des unités de santé mobiles
Les recommandations à suivre
La salive et le sang
Deux décès pour le moment
Les symptômes du virus Nipah
Les symptômes graves
Retour en 2018
21 personnes décédées en 2018
Pas de vaccin
Un taux de mortalité très élevé
Recherche prioritaire
Le virus Nipah (NiV)

La réapparition du virus Nipah (NiV) a déclenché toutes les alarmes dans le sud de l'Inde où une nouvelle épidémie a déjà infecté cinq personnes et provoqué deux décès.

Plusieurs zones mises en quarantaine

La ministre de la Santé du Kerala, Veena George (photo), a ordonné la fermeture de plusieurs écoles, jusqu'à sept, dans le district de Kozhikode, dans l'État du Kerala, comme le rapporte NDTV.

950 contacts recensés

En outre, selon le Washington Post, plusieurs villages ont été jugés contaminés et 950 contacts ont été identifiés, dont 213 sont "à haut risque".

 

Endiguer la progression du virus

L'objectif des autorités est de prévenir une propagation qui pourrait être catastrophique et, à cette fin, en plus de confiner les zones touchées, les experts recherchent l'origine du nouveau foyer.

L'analyse d'échantillons

Selon les médias susmentionnés, des échantillons de liquide sont prélevés sur des chauves-souris et des arbres fruitiers, car ces deux espèces peuvent être porteuses du virus Nipah.

Des chauves-souris et des arbres

Veena George a déclaré aux médias que, en plus d'effectuer des tests sur des êtres humains, le ministère de la Santé prélevait des échantillons de fluides dans les zones forestières, qui constituent un foyer potentiel de propagation du virus.

Des unités de santé mobiles

En outre, le ministre de la santé a indiqué que des unités mobiles ont été installées pour soutenir les centres médicaux de Kozhikode, où des tests et des études épidémiologiques seront effectués.

Les recommandations à suivre

D'autre part, les autorités nationales ont proposé une série de recommandations à tous les citoyens dans le but d'éviter une contagion massive.

La salive et le sang

Les autorités ont informé les citoyens que les voies de transmission du virus Nipah sont les fluides corporels, de sorte que la salive et le sang d'une personne infectée sont hautement contagieux.

 

Deux décès pour le moment

Mansukh Mandaviya, ministre de la Santé de l'Inde, a détaillé le plan de prévention à appliquer pour ceux qui pensent souffrir des symptômes du virus Nipah qui a déjà fait deux victimes.

Les symptômes du virus Nipah

Les symptômes du virus Nipah (NiV) sont très similaires à ceux du Covid-19 : fortes fièvres, douleurs musculaires, maux de tête et difficultés à respirer normalement.

Photo : Pexels - Polina Tankilevitch

Les symptômes graves

Si le virus Nipah s'aggrave, ces symptômes peuvent conduire à une encéphalite.

Photo : Pexels - Karolina Grabowska

Retour en 2018

L'objectif des autorités indiennes est de limiter les dégâts de ce virus, comme elles l'ont fait en juin 2018, lorsque le premier foyer de cette souche du virus Nipah a été enregistré.

21 personnes décédées en 2018

Cette première infection s'est également produite dans les districts de Kozhikode et de Mallapuram, au Kerala, et à cette occasion, 21 des 23 personnes contaminées ont perdu la vie, selon le Washington Post.

 

Pas de vaccin

À ce jour, il n'existe pas de vaccin spécifique, de sorte que les prestataires de soins de santé ne peuvent que traiter les symptômes qu'elle provoque chez les personnes touchées.

Un taux de mortalité très élevé

L'aspect le plus inquiétant du virus Nipah est son taux de mortalité qui, selon l'OMS, se situe entre 40 et 75 %. Toutefois, selon les médias indiens, la souche détectée dans le pays actuellement est celle du Bangladesh, qui a un taux de mortalité élevé mais n'est pas très contagieuse.

Recherche prioritaire

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a inscrit le virus Nipah sur la liste des maladies prioritaires à étudier pour tenter de contrôler son potentiel épidémique. Une liste qui comprend également des virus comme Ebola ou Zika.

 

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