Vous êtes fan de Western ? Nous vous avons préparé la meilleure sélection, de 1939 à 2021
Si aujourd'hui le genre "Western" peut paraître daté, démodé, dépassé voire abandonné d'Hollywood, c'est parce qu'il a submergé l'industrie du cinéma américain et abreuvé le monde entier pendant plus d'un siècle.
C'est un genre qui a su marquer l'histoire, et nous offrir de mémorables chefs-d'œuvre. Aujourd'hui, pour ne pas oublier ces piliers du septième art, replongeons-nous dans les meilleurs Westerns de l'histoire du cinéma.
C'est ce western qui a posé les bases du genre qui allait éclipser tous les autres pendant si longtemps. Le premier grand western de l'histoire, et, pour beaucoup, le meilleur film de l'histoire du genre.
Un chef-d'œuvre qui ne semble jamais vieillir, et au contraire, se "bonifie" avec le temps. Errol Flynn, Olivia de Havilland, Anthony Quinn, de l'humour, de la romance et des scènes de combat qui sont encore difficiles à battre aujourd'hui.
Alors qu'ils mettent de côté leurs drames personnels pour mener à bien un transport de bétail bien plus dangereux que prévu, ce n'est pas à un affrontement entre les personnages auquel on assiste, mais à un véritable duel de charisme entre acteurs. Il faut dire que rassembler le déjà célèbre John Wayne et un Montgomery Clift en pleine ascension, c'était s'assurer du succès du film.
S'appuyant sur une distribution de légendes, Raoul Walsh se permet parfois de mettre de côté l'impulsivité viscérale du genre pour mettre en scène la psychologie des personnages.
Lorsqu'un film a pour titre le nom d'une arme à feu, on sait où cela mène. Au-delà d'un simple hommage à l'arme qui allait révolutionner le genre, le traitement de la couleur par Edwin L. Marin dans le film est magistral.
Malgré un James Stewart peu motivé au départ, cette tentative de tirer parti du succès de "calibre 45" est devenu un chef-d'œuvre inattendu.
Dans les années 50, confier un premier rôle a une femme était pour le moins... audacieux. Mais, malgré un résultat pas aussi bon qu'espéré, le symbolisme de cette œuvre a su marquer le genre du western.
Ce film, un pionnier dans le domaine de l'action en temps réel, en utilisant des plans constants d'horloges, a également contribué à la renaissance de Gary Cooper, ce qui lui a valu un Oscar.
Un montage de grande qualité, des plans courts dans ces mythiques scènes de bagarres et Jack Palance, le tout sublimé par l'élégance appliquée au western par George Stevens : en gros, un vrai morceau de l'histoire du genre.
Avec une histoire à la narration parfaite, William Holden, Eleanor Parker, John Forsythe, William Demarest et Polly Bergen élèvent les westerns au rang de films culte.
Des montagnes enneigées rarement vues dans le western, des décors naturels majestueux et James Stewart dans l'un de ses meilleurs rôles. Un classique de plus au crédit d'Anthony Mann.
James Stewart dans son rôle le plus sombre et le plus compliqué, dans un chef-d'œuvre comme le monde n'en avait jamais vu. Un véritable débat sur la façon dont la violence affecte la santé mentale.
Ce qui est bien avec Jacques Tourneur, c'est qu'il surprend toujours avec quelque chose, et dans ce film spectaculaire, il le fait à plusieurs reprises. Par exemple, avec la scène du cheval dans le bureau du journal.
Puissant, hypnotique et violent lorsque le besoin s'en fait sentir. C'est ainsi que Kirk Douglas parvient à relever le niveau du film.
Au sommet du Western, se trouve ce film. Merveilleux. À la recherche d'un passé qui leur rachèterait un présent et un avenir, John Wayne et Jeffrey Hunter, au meilleur de leur carrière, ont su porter ce film au rang de pièce maîtresse du Western.
Photo : Warner Bros
Dans la version Cinémascope en couleur d'un classique du genre, on retrouve Burt Lancaster et Kirk Douglas qui s'affrontent dans un duel d'acteurs mémorable.
Sur une musique de Jerome Moross en fond sonore, Gregory Peck, Burl Ives et Chuck Connors se joignent à un groupe qui aura trois heures pour mener à bien une histoire à revoir chaque année.
John Wayne et Howard Hawks jouent de leur mieux le scénario de Leigh Brackett, l'un des meilleurs jamais écrits à Hollywood. Ils ont ainsi donné forme à ce chef-d'œuvre qui a permis de découvrir une ravissante Angie Dickinson.
Une audacieuse histoire d'homosexualité déguisée en amitié, inédit a l'époque, et une véritable déclaration d'intention du réalisateur.
Elmer Bernstein et sa bande-son légendaire, et Steve McQueen qui éclipsait chacun des co-stars qui osaient se produire sur la même scène que lui. Ce sont eux les deux vrais protagonistes de ce remake des "Sept Samouraïs" d'Akira Kurosawa.
John Ford a montré qu'il pouvait encore faire mieux en critiquant de manière voilée les politiciens et les avocats, et en faisant comprendre à tous qu'un cactus est le meilleur gage d'amour qui puisse être fait.
Sergio Leone a fait de Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach de véritables légendes du genre dans cette version venue de l'ouest de "L'île au trésor", dans laquelle le picaresque est la maxime de chaque personnage.
Claudia Cardinale, Lee Marvin, Burt Lancaster et un hymne à l'anticapitalisme qui a dérangé (et beaucoup) dans le petit monde d’Hollywood, surtout parce qu'il était enveloppé d'une patine de chef-d'œuvre qui est toujours valable aujourd'hui.
Un film qui avait tout pour être légendaire, et qui l'a été, avec la musique d'Ennio Morricone, la réalisation de Sergio Leone et, à l'écran, des acteurs de légende : Charles Bronson, Henry Fonda et Claudia Cardinale.
Robert Redford et Paul Newman : un duo mythique pour raconter la véritable histoire d'un duo de braqueurs de banque célèbres.
Là encore, l'amitié camoufle une histoire d'amour homosexuelle claire qui, en revanche, est éclipsée par l'extrême violence de certaines scènes, ce qui a valu au film d'être classé X par la censure.
Il est étrange de voir Dustin Hoffman adopté par des Indiens dans un western. Mais lorsqu'on se décide enfin à regarder le film, on se rend compte que Dustin Hoffman reste Dustin Hoffman.
Dans ce genre qui manquait souvent d'humour, Terence Hill et Bud Spencer sont entrés dans l'histoire avec leurs westerns spaghettis et leur façon bien à eux de parodier le style western.
Avec des scènes novatrices, comme le plan du trou laissé par une balle dans un corps ou le caméo légendaire d'Ava Gardner, ce film vaut la peine d'être vu. Car même si Paul Newman n'y joue pas son meilleur rôle, Paul Newman reste Paul Newman !
John Wayne démontre qu'il est l'âme même du western, dans une histoire de passage à l'âge adulte aussi dure que réaliste.
Mel Brooks a parodié tous les genres, il était donc évident que le western allait y passer. Il l'a fait avec un Cleavon Little et un Gene Wilder magistraux, tout en s'attaquant à tous les clichés, les conventions, intrigues et situations propres aux westerns.
Walter Hill a osé faire revivre un genre qui était tombé dans l'oubli et il l'a fait dans le style le plus classique, avec une œuvre qui combine le western traditionnel avec quelques éléments des années 80.
Une histoire de vengeance si sombre et si classique qu'elle pourrait passer pour un film réalisé 40 ans plus tôt, qui rappelle Sergio Leone et Don Siegel dans chaque scène. Il reste l'opus magnum de Clint Eastwood.
Le réalisme et la passion non dissimulée pour le genre font de "Open Range" (L'Ouest sauvage) un film à voir absolument. Une œuvre sous-estimée d'une qualité écrasante qui, par moments, surpasse "Danse avec les loups", le grand succès de Kevin Costner en tant que réalisateur.
Le duo d'acteurs, Brad Pitt, dans le rôle de Jesse James et Casey Affleck en Robert Ford, est bouleversant, tout comme la photographie spectaculaire de Roger Deakins, qui a été nommé aux Oscars pour son travail.
Photo : Warner Bros. Entertainment Inc. et Virtual Studios LLC
Une histoire de vengeance, de perte d'innocence et de l'espoir d'une rédemption. Les Coen visaient le western et se sont lancés en 2010 dans une histoire de vengeance avec une superbe Hailee Steinfeld, accompagnée d'un Jeff Bridges implacable.
Photo : Paramount Pictures
Un cow-boy noir, joué par Jamie Foxx, aux côtés d'un Christoph Waltz qui lui vole toute la vedette, et même son Oscar, dans un film réalisé par Tarantino qui ne manque pas d'y ajouter sa pâte.
Photo : The Weinstein Company
Violent, réaliste et plus contemporain que ce à quoi on pourrait s'attendre. Un western classique, adapté à la société d'aujourd'hui, avec un Chris Pine en pleine forme et un Jeff Bridges qui s'inscrit parfaitement dans le genre.
Un Tarantino déchaîné, avec ses dialogues frénétiques habituels, mais parsemé de violence, d'explosions et de coups de feu partout. Et tout cela avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Tim Roth, Michael Madsen et Walton Goggins, entre autres protagonistes.
Hommages et respect révérencieux pour les classiques du western qui sont toujours présents dans nos cœurs. Une anthologie de six histoires qui permet aux Coen d'aborder le genre dans toutes ses variations.
Photo : Netflix
Ressemblant à de vrais frères, Joaquin Phoenix et John C. Reilly jouent de rôle à la perfection, et sont à la recherche de Riz Ahmed, qu'ils ont ordre de tuer, dans un blockbuster auquel personne ne s'attendait en 2018.
Tom Hanks et Helena Zegel ont créé une amitié inattendue et précieuse qui a permis de prouver que l'acteur est un véritable touche-à-tout.
Photo : Universal Studios
Benedict Cumberbatch, Jesse Plemmons, Kristen Dunst et Kodi Smit-Mcphee. C'est avec cette distribution cinq étoiles qu’est sorti le dernier grand joyau du genre western, signé de main de maître par Jane Campion.
Photo : Netflix