Mazarine Pingeot, la fille longtemps cachée de François Mitterrand, a pris le nom de son père !

Un changement de patronyme
Le nom de son père
La fille cachée de François Mitterrand
Une double vie
Deux demi-frères
Reconnue en 1984
La révélation en 1994
Le geste tendre d’un père
Officialiser son existence
Un livre de révélations
Un choc pour la jeune femme
Un secret qui s’effondre
Romancière à succès
Mère de trois enfants
Des démarches complexes
En hommage à son père
Un changement de patronyme

Mazarine Pingeot, la fille de François Mitterrand dont l’existence fut cachée au public pendant vingt ans, a annoncé à ‘Soir Mag’ qu’elle changeait de patronyme.

Le nom de son père

L’écrivaine âgée aujourd’hui de 48 ans a choisi de reprendre le nom de son père :  il faudra donc désormais l’appeler Mazarine Pingeot Mitterrand.

La fille cachée de François Mitterrand

Née en 1974 de la liaison adultérine entre l’ancien chef de l’État français et l’historienne Anne Pingeot (avec elle sur la photo), Mazarine a grandi sans que le public sache de qui elle était la fille.

Une double vie

Président de la République de 1981 à 1995, François Mitterrand a longtemps mené une double vie entre sa maîtresse et sa femme Danielle, qu’il avait épousée en 1944 et avec laquelle il avait eu deux fils.

Deux demi-frères

Mazarine Pingeot est donc la demi-sœur de l’homme d’affaires Jean-Christophe Mitterrand, né en 1946, et de l’homme politique Gilbert Mitterrand, né en 1949.

Reconnue en 1984

En 1984, le président en fonction avait reconnu sa fille devant un notaire. Mais si le tout-Paris commence à être au courant de l’affaire, l’existence de Mazarine reste cachée encore dix ans au grand public.

La révélation en 1994

Tout change en 1994 lorsque ‘Paris Match’ publie en couverture une photo de la jeune femme âgée de vingt ans, sortant d’un grand restaurant parisien en compagnie de son père.

Le geste tendre d’un père

Le magazine people paraît avec pour titre « Le geste tendre d’un père », et pour légende « Le président sort d’un restaurant du Tout-Paris. Il vient de déjeuner avec sa fille qu’il ne cache plus. »

Officialiser son existence

Marc Brincourt, le rédacteur en chef photo de ‘Paris Match’, a analysé la situation dans son propre journal : « À l’époque de la photo, Mitterrand était déjà très malade, en fin de vie. Il voulait mettre les choses au clair. Il a voulu officialiser l’existence de Mazarine. Elle ne pouvait plus rester cachée. »

Un livre de révélations

Peu de temps après la fameuse couverture de ‘Paris Match’, le journaliste Philippe Alexandre sortait le livre « Plaidoyer impossible pour un vieux président abandonné par les siens », qui révélait que François Mitterrand avait une deuxième famille à côté de sa famille officielle.

Un choc pour la jeune femme

Cette divulgation est alors un véritable choc pour Mazarine Pingeot : « C’était horrible : le monde s’effondrait. », a-t-elle déclaré dans un entretien pour ‘L’Obs’ en 2021.

Un secret qui s’effondre

« Toute ma raison d’être qui était le secret, ce qui faisait mon identité, s’effondrait. Il fallait continuer comme si de rien n’était, mais en réalité, je n’avais plus aucun repère. J’ai mis du temps à vivre avec ça. », ajoutait-elle.

Romancière à succès

Cela ne l’a pas empêchée de devenir une romancière à succès. Après « Premier Roman », paru dès 1998, Mazarine Pingeot a publié de nombreuses œuvres de littérature.

Mère de trois enfants

D’abord en couple avec le présentateur Ali Baddou, la fille de François Mitterrand a ensuite eu trois enfants avec le réalisateur Mohamed Ulad-Mohand (avec elle sur la photo) : Astor, Tara et Marie.

Des démarches complexes

Dans les colonnes de ‘Soir Mag’, Mazarine Pingeot a indiqué qu’elle s’était « longuement posé la question avant d’entreprendre les démarches nécessaires » pour le changement de nom, qu’elle a jugées « assez complexes ».

En hommage à son père

Évoquant son père disparu en 1996, elle a ajouté : « C’est aussi une façon de lui rendre hommage, de créer de nouveaux liens entre ma famille paternelle et mes enfants. »

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