La courbe en U du bonheur : à quel âge est-on le plus heureux ?

Le bonheur a-t-il un âge ? Les chercheurs qui se sont penchés sur la question évoquent souvent une « courbe en U du bonheur ». Nos explications en images.

Plusieurs études scientifiques, comme celle réalisée en 2019 par un économiste du New Hampshire, aux États-Unis, font état d’un déclin du sentiment de bonheur à partir de 30 ans et d’un retour progressif à l’approche de la soixantaine.

Illustré par une droite qui représente les âges de la vie, le bonheur suivrait donc une courbe en forme de « U », qui montre une dégringolade suivie d’une remontée.

Le point bas serait donc situé vers la fin de la quarantaine, plus précisément à l’âge de 47 ans, en moyenne, selon cette enquête réalisée auprès de 500 000 individus dans 130 pays.

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Les quadragénaires verraient leur épanouissement limité par leur appartenance à la fameuse « génération sandwich », caractérisée par « la pression financière que font peser les enfants et les parents », comme l’indique Europe 1.

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Selon une autre étude de la fondation Resolution, un groupe de réflexion britannique qui a étudié des données de l’Office national des statistiques, un premier pic de bonheur se produirait à l’adolescence, suivi d’un déclin progressif à partir de 18 ans.

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La remontée progressive du niveau ressenti de bonheur serait très sensible à partir de 60 ans et atteindrait un nouveau pic autour de 70 ans, avant de connaître une nouvelle baisse, d’après la même étude.

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« Contre-intuitif, mais quasiment universel : moins il reste d'années à vivre, plus on les goûte avec bonheur », avance Le Point en guise d’explication à ce phénomène.

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Selon les résultats trouvés par la Brookings Institution, aux États-Unis, cités par L’Obs, plusieurs variables entrent en jeu : un individu a plus de chances de se déclarer heureux s’il est une femme, marié, ayant étudié, travailleur indépendant et avec des revenus confortables.

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L’argent fait-il pour autant le bonheur ? Il apparaît que la courbe en U de l’épanouissement suit une trajectoire inverse de la courbe en cloche des revenus, lesquels augmentent à partir de la trentaine et déclinent après 60 ans.

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À noter que des chercheurs de Princeton ont distingué le bonheur réel de l’impression de bonheur. Pour cela, ils ont réalisé une mesure subjective du sentiment de satisfaction et, séparément, une mesure objective relevant la fréquence et l’intensité des émotions positives et négatives, indique L’Obs. La question n’en finit pas de passionner !

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