Anders Breivik : les images hallucinantes de la prison "dorée" du néonazi norvégien

Anders Behring Breivik
77 morts
Incarcération
Prison de haute sécurité de Ringerike
Une prison
La porte d'entrée
La cour intérieure
La salle de bain
La salle de télévision
La chambre
Le parloir
Le gymnase
La salle d'entrainement
Le couloir et la cuisine
La salle des visiteurs
Une volière avec des perruches
Anders Breivik se plaint de ses conditions de détention
En dépression
Une procédure judiciaire est en cours
Pas à son premier essai
Anders Behring Breivik

Il y a près de 13 ans, le 22 juillet 2011, la Norvège était secouée par deux attaques terroristes : un attentat à la bombe à Oslo, et une tuerie de masse dans un camp de la Ligue des jeunes travaillistes sur l'île d'Utøya. Des attaques perpétrées par l'extrémiste néonazi Anders Behring Breivik.

77 morts

Durant ces attentats, 77 personnes ont perdu la vie. Huit à Oslo, et soixante-neuf - majoritairement des adolescents - sur l’île d’Utøya. Par ailleurs, 155 personnes ont été blessées pendant ces terribles attaques.

Incarcération

À l'issue de son procès le 24 août 2012, le terroriste norvégien a été condamné à la peine maximale en Norvège, soit 21 ans de prison prolongeable.

Prison de haute sécurité de Ringerike

Aujourd'hui âgé de 45 ans, Anders Breivik a changé de prénom et se fait désormais appeler Fjotolf Hansen. Il est incarcéré dans la prison de haute sécurité de Ringerike, à 70 km au nord-ouest d'Oslo.

Une prison "de luxe"

Selon les informations de l'agence norvégienne NTB, l'homme est enfermé dans un bâtiment de deux étages, dans lequel il dispose de plusieurs pièces. Des images de sa cellule dorée ont même été diffusées.

La porte d'entrée

Prêts à entrer dans la cellule de Breivik ? Voici la porte d'entrée de la prison de Ringerike, dans laquelle l'extrémiste de droite est détenu.

La cour intérieure

Sur cette photo, on peut voir la cour intérieure du premier des deux étages de la cellule du Norvégien.

La salle de bain

Ici, la salle de bain et les toilettes du détenu, situées au deuxième étage du bâtiment.

La salle de télévision

La salle de télévision d'Anders Breivik dispose d'un grand écran, d'une console de jeux et de plusieurs fauteuils. La pièce a notamment été décorée avec une photo de la Tour Eiffel au mur.

La chambre

Voici la chambre, ou plutôt la "cellule de sommeil", située au deuxième étage du bâtiment dans lequel Breivik est emprisonné.

Le parloir

Sur cette image, on peut voir la paroi vitrée du parloir de la prison de Ringerike.

Le gymnase

Oui, Anders Breivik dispose de son propre gymnase dans l'enceinte de sa cellule.

La salle d'entrainement

Le terroriste a accès à de nombreux équipements pour se maintenir en forme.

Le couloir et la cuisine

Près de la salle de télévision, au premier étage, on distingue un large couloir menant à une cuisine.

La salle des visiteurs

Sur la photo, on peut voir une partie de la salle des visiteurs. Celle-ci se situe au deuxième étage du bâtiment carcéral.

Une volière avec des perruches

Dans le couloir du deuxième étage, une volière avec trois perruches a été installée. Le prisonnier souhaitait en effet avoir un animal de compagnie...

Anders Breivik se plaint de ses conditions de détention

Mais si la cellule sur deux étages de Breivik peut paraitre démesurée, le militant d'extrême-droite, lui, se plaint de son strict isolement.

En dépression

L'homme serait "en dépression" selon son avocat, et aurait des pensées auto-destructrices. Il a porté plainte contre l'État norvégien pour mettre fin à son isolement.

Une procédure judiciaire est en cours

Détenu à l'écart des autres prisonniers depuis plus de 11 ans, Anders Breivik n'a d'interactions humaines qu'avec des professionnels tels que les gardiens, le pasteur ou les avocats. Il estime que ses conditions de détention enfreignent l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme qui interdit les "peines ou traitements inhumains ou dégradants".

Pas à son premier essai

Breivik a déjà porté plainte contre l'État norvégien par le passé, en 2016, pour les mêmes raisons. Il avait d'abord obtenu gain de cause en première instance, mais cette décision avait été renversée en appel. En 2018, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait qualifié sa plainte d'"irrecevable".

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