Suzanne Lindon poursuit sa route dans l’univers du show-business, et se démarque de ses célèbres parents
À 23 ans, Suzanne Lindon continue de faire parler d’elle ! Elle a récemment partagé sur Instagram des photos de son idylle avec Paul Olivennes, le fils de l’homme d’affaires français Denis Olivennes.
Née en 2000, Suzanne est la fille de deux illustres acteurs français : Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain. On peut dire qu'elle fait partie de ces "nepo baby" à la française. Mais est-ce seulement comme cela que la jeune femme se voit ?
Comme l’indique ‘Gala’, cette enfant de célébrités « refuse d'être catégorisée comme une "fille de" » et cherche à s’émanciper de ses parents, dont elle partage pourtant la passion pour le cinéma.
« Je suis née dans une famille qui en fait, mais après, on m'a beaucoup préservée de ça. Donc j'ai eu la passion du cinéma très tôt, mais j'ai le sentiment que même si je n'avais pas été élevée là-dedans, je l'aurais eu quand même. Ça m'intéresse en soi, le cinéma. », a-t-elle déclaré, citée par le même magazine.
Suzanne a eu un intérêt très précoce pour le septième art. Comme le raconte ‘Marie-Claire’ dans un portrait qui lui est consacré, elle s’est prise de passion dès l’enfance pour les films de Jacques Demy, répétant les dialogues de Catherine Deneuve dans « Les Demoiselles de Rochefort ».
Mais la révélation lui vient à 13 ans en visionnant « L’Effrontée » de Claude Miller, dans lequel une Charlotte Gainsbourg encore adolescente laisse entrevoir l’étendue de son talent. Un véritable « choc cinématographique », comme l’a raconté Suzanne Lindon, citée par ‘Gala’.
La jeune fille rêve déjà de faire du cinéma, mais elle va choisir volontairement un chemin plus difficile que des cours de théâtre ou une formation à la réalisation. Après sa scolarité au prestigieux lycée Henri-IV, elle s’inscrit à l’école des Arts décoratifs.
« J’ai voulu me compliquer un peu la vie pour me sentir plus légitime », a-t-elle indiqué au ‘Parisien’, souhaitant également « avoir un métier au cas où personne ne [la] choisisse comme actrice. »
C’est pourtant comme réalisatrice que Suzanne Lindon fait ses premières armes. En 2020, elle tourne « Seize Printemps », l’histoire d’une adolescente dont elle joue le rôle et qui tombe éperdument amoureuse d’un professeur de théâtre plus âgé qu’elle.
Pour trouver sa voie par elle-même, la jeune cinéaste a tenu ses parents à distance du projet : « Je voulais m'isoler pour être sûre de tout faire toute seule. Mes parents en ont d'ailleurs été informés seulement une fois que cela prenait forme. Ils ont été respectueux de mon choix, et fiers, je crois, que cela se soit passé ainsi », a-t-elle raconté à ‘Madame Figaro’ en 2021.
Sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2020, le film n’y est pas présenté à cause de l’annulation de l’événement liée à la pandémie de Covid-19. Et la sortie en salles a été repoussée à l’année suivante.
Malgré les récompenses reçues dans plusieurs festivals internationaux, « Seize Printemps » est un échec commercial et critique. Sur ‘Allociné’, il a reçu une moyenne de 2,8 étoiles sur 5 parmi les critiques presse et 1,3 sur 5 chez les spectateurs.
Au-delà du cinéma, Suzanne Lindon s’intéresse aussi à la mode. En 2020, Hedi Slimane, le directeur artistique de la maison de couture Celine, l’a choisie comme égérie.
Mais la fille de Sandrine Kiberlain a poursuivi son bonhomme de chemin comme actrice. En 2022, elle est apparue dans « Les Amandiers » de Valeria Bruni Tedeschi.
Elle a aussi joué dans les épisodes réalisés par Arnaud Desplechin de la série « En thérapie », interprétant le rôle de Lydia, une étudiante atteinte d’un cancer et qui refuse de se soigner.
Quels sont les futurs projets de cette touche-à-tout qui fêtera ses 24 ans le 13 avril prochain ? Si elle reste discrète sur ses intentions, une seule idée lui tient pour le moment à cœur : ne rien devoir à personne !