Une double championne olympique détruit les Jeux Olympiques : "Nous vivions dans la saleté"
Pour Ariarne Titmus, les Jeux Olympiques se sont passés comme dans un rêve… ou presque. Double championne olympique sur 400 mètres nage libre et le relais 4×200 mètres, l’Australienne n’a pas apprécié le village olympique.
Dans une interview accordée à The Project, la championne de 23 ans a critiqué les installations mises en places à Saint-Denis pour accueillir les athlètes : “ce n’est pas fait pour la haute performance”, déplore-t-elle.
L’Australienne a témoigné : “Nos draps ont été changés après la première nuit que nous avons passée là-bas. Ensuite, ils n'ont pas été changés pendant le reste de notre séjour. Nous vivions dans la saleté.”
Selon ses dires, ces conditions de vie rendaient “la performance difficile”. Heureusement, la nageuse a anticipé en amenant son propre matelas, offert par un sponsor.
Un geste nécessaire, car la literie au village olympique n’a pas plu à tout le monde : “J'ai eu beaucoup de chance. Les matelas qui se trouvaient là étaient comme des fils de pêche emmêlés”, a-t-elle expliqué.
Heureusement pour les athlètes australiens, le Comité Olympique national s’attendait à ses désagréments et a mis en place certains services, comme des transports privés, un barista particulier, de la nourriture supplémentaire, ainsi qu’un service de climatisation.
Rohan Taylor, l’entraîneur en chef de la natation australienne, a affirmé que cette triste réalité était la même pour chaque Olympiade : “Les Jeux olympiques ont toujours été un défi. Chaque édition à laquelle j’ai participé, chaque édition des Jeux olympiques que vous voyez, est un défi sur la capacité des athlètes à venir ici, à concourir et à performer quand ça compte.”
Ariarne Titmus n'est pas la seule à s'être plainte. Sa compatriote, la joueuse de tennis Daria Saville, s’est agacée de devoir amener son papier toilette elle-même aux sanitaires.
Pour les deux joueuses de water-polo, Matilda Kearns et Gabi Palm, les lits étaient “durs comme la pierre”. Les Australiens n’ont donc pas apprécié leur séjour à Saint-Denis.
Finalement, c’est Rohan Taylor qui a eu le mot de la fin : “Il s’agit de la façon de savoir comment vous gérez l’environnement qui vous est présenté, peu importe comment les lits sont, comment la nourriture est… tout le monde doit y faire face. Les Jeux olympiques ont toujours été comme ça et c’est comme ça. Là est toute la beauté de la chose.”