Jusqu’où peut aller la Tunisie durant la Coupe du monde 2022 ?

Premier test contre le Danemark
Un groupe relevé
Sixième participation cette année
Une première en 1978
Déclin et renouveau de la Tunisie
La CAN 2004
Nouvelle victoire au mondial russe
De bons résultats récents
Un entraîneur du cru
Une liste qui a fait jaser
Des primes de la FIFA ?
Des absences remarquées
Des ingérences de la Fédération ?
La réaction d’Aymen Abdennour
Deux joueurs de Ligue 1
Les Aigles vont-ils s’envoler ?
Premier test contre le Danemark

L’équipe de Tunisie va affronter le Danemark ce mardi 22 novembre : le coup d’envoi du premier match du groupe D sera donné à 16 heures (heure locale). Mais où en sont exactement les Aigles de Carthage ? Et quelles sont leurs chances de briller dans cette Coupe du monde 2022 ?

Un groupe relevé

La sélection tunisienne est tombée dans un groupe relevé cette année. En plus du Danemark, demi-finaliste du dernier Euro, l’équipe devra affronter la France, championne du monde en titre, et l’Australie, une équipe talentueuse et imprévisible. Défi relevé pour viser les huitièmes de finale ?

Sixième participation cette année

Le Mondial qatari est la sixième participation des Aigles à la plus prestigieuse des compétitions internationales. Après avoir mis plusieurs décennies à percer, la Tunisie se qualifie régulièrement pour la Coupe du monde depuis une vingtaine d’années.

Une première en 1978

La toute première participation de l’équipe remonte à 1978. Le novice s’était alors fait remarquer en battant le Mexique et en arrachant un nul contre l’Allemagne de l’ouest, championne du monde en titre. Mais ces bons résultats n’avaient pas suffi pour franchir le premier tour.

Déclin et renouveau de la Tunisie

Les années suivantes ont été marquées par un déclin de la sélection tunisienne, suivi d’un renouveau à partir de la fin des années 1990. Finaliste de la CAN en 1996 et demi-finaliste en 2000, la Tunisie fait son retour à la Coupe du monde en France, en 1998. Elle se qualifiera également pour les deux éditions suivantes.

La CAN 2004

L’heure de gloire du football national est incontestablement la victoire à la CAN 2004, dont la Tunisie est le pays organisateur. Après avoir défait le Sénégal en quarts et le Nigéria en demi-finale, les Aigles de Carthage parviennent sur le toit de l’Afrique en battant le rival marocain 2 buts à 1 en finale.

Nouvelle victoire au mondial russe

En lice pour le mondial russe en 2018 après deux absences, la Tunisie remporte sa première victoire en Coupe du monde depuis quarante ans en s’imposant 2-1 contre le Panama. Mais elle ne peut rien contre la Belgique et l’Angleterre et doit renoncer, une fois de plus, à disputer les huitièmes de finale de la compétition.

De bons résultats récents

La sélection tunisienne reste une série de résultats intéressants, avec une demi-finale de CAN en 2019 et une finale de Coupe arabe des nations en 2021. De quoi espérer un beau parcours à la Coupe du monde 2022 ?

Un entraîneur du cru

Les Aigles de Carthage sont entraînés cette année par Jalel Kadri, un coach du pays. Après être passé sur le banc de nombreux clubs tunisiens, il a été nommé récemment sélectionneur de l’équipe première en remplacement de Mondher Kebaier, dont il était l’adjoint.

Une liste qui a fait jaser

La liste des joueurs sélectionnés pour le Mondial 2022 a fait parler d’elle en Tunisie ! Tandis que des joueurs confirmés ont été écartés, d’autres ont été appelés malgré un niveau ou une expérience moindre. Que s’est-il passé ?

Des primes de la FIFA ?

Selon ‘So Foot’, les choix de sélection pourraient être liés à des primes de compensation versées par la FIFA aux clubs de championnat tunisien qui envoient des joueurs au Mondial. L’existence d’un tel système n’est pas prouvée, mais elle expliquerait pourquoi des footballeurs de talent qui évoluent en Europe se sont vus fermer les portes de la sélection nationale.

Des absences remarquées

Ainsi, Oussama Haddadi, le latéral de Greuter Fürth en Allemagne, n’a pas été convoqué. Dylan Bronn, le défenseur de Salernitana en Série A italienne, n’a dû sa sélection qu’à l’intervention de certains de ses coéquipiers. Les spectateurs ne verront pas non plus le milieu offensif de Clermont Foot, Saïf-Eddine Khaoui (sur la photo).

Des ingérences de la Fédération ?

Également recalé, Saad Bguir (sur la photo) a déclaré à la radio ‘Shems FM’ qu’il avait décidé « de ne plus jamais porter le maillot de la sélection tant que Wadii Jari reste le président de la FTF », la Fédération tunisienne de football. Des accusations claires d’ingérence portées contre les instances nationales.

La réaction d’Aymen Abdennour

Dans une vidéo postée en ligne, le défenseur tunisien Aymen Abdennour, passé par Monaco, Valence et Marseille, s’en est pris frontalement aux responsables du football tunisien : « Vous avez préféré sacrifier des mecs qui jouent en Ligue 1 française ou dans d’autres championnats européens comme la Turquie pour prendre des joueurs qui n’ont même pas le niveau professionnel. Vous avez privilégié vos intérêts personnels au détriment de cette magnifique sélection tunisienne, c’est scandaleux ! »

Deux joueurs de Ligue 1

Deux joueurs du championnat de France seront toutefois de la partie : le défenseur du FC Lorient Montassar Talbi, et bien sûr le vieux routier de la Ligue 1 et de la sélection tunisienne Wahbi Khazri (sur la photo), auteur de 24 buts en 72 matchs en équipe nationale.

Les Aigles vont-ils s’envoler ?

Que peut-on attendre de la Tunisie cette année ? L’équipe doit affronter un groupe difficile en se passant de plusieurs de ses meilleurs éléments. Mais entre le talent de certaines individualités et leurs performances récentes, on peut espérer voir les Aigles de Carthage s’envoler dans cette Coupe du monde.

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