La vie inattendue de la mère fêtarde de Justin Trudeau

Plus qu'une épouse et une mère
Elle fait les gros titres
Libérale depuis toujours
De 30 ans son aîné
Une lune de miel surprise
Un souffle de renouveau
En campagne partout
Pierre lui a appris
'Je me tiens là, je souris et je ne dis rien.'
Un scandale après l'autre
Très isolée
Un éloignement croissant
L'affaire Kennedy
Le pacte avec le diable
Un amour de vacances ?
Une ressemblance frappante
Les années ne correspondent pas
Déhanchée au Studio 54
La grande défaite
Activiste aux troubles bipolaires
Jusqu'à la toute fin
Plus qu'une épouse et une mère

Margaret Trudeau a la particularité d'être la seule femme canadienne à avoir été l'épouse d'un premier ministre et la mère d'un autre premier ministre. Cependant, elle est bien plus intéressante que le fait d'être "simplement" la mère et l'épouse des dirigeants du Canada.

Elle fait les gros titres

Les Canadiens plus âgés se souviennent probablement de l'époque où ses frasques ont fait toutes sortes de gros titres dans la presse. Certains ont même émis l'hypothèse que Justin Trudeau n'était pas le fils de Pierre Trudeau mais l'enfant de l'amour d'une personnalité internationale bien connue.

Libérale depuis toujours

Margaret Trudeau (née Sinclair) est née à Vancouver en 1948. Son père était le politicien libéral James Sinclair, qui a été membre du Parlement pendant 18 ans. Sa relation avec le Parti libéral a donc commencé très tôt !

De 30 ans son aîné

Margaret, âgée de 18 ans, a rencontré Pierre Trudeau, alors ministre de la Justice, lors de vacances à Tahiti. L'aîné des Trudeau a presque 30 ans de plus qu'elle et, au dire de tous, il s'est pris de passion pour la jeune fille en fleur.

Une lune de miel surprise

Au début, Trudeau et Sinclair gardent leur relation privée. Il devient premier ministre en 1968 et les deux se marient en 1971. Le public ne l'a vraiment appris que lorsque la presse a annoncé que le couple était en lune de miel dans les Caraïbes.

Un souffle de renouveau

Dès le départ, Margaret Trudeau s'est efforcée d'être plus que Mme Pierre Trudeau. Cette jeune fille de vingt ans à l'allure hippie a injecté une nouvelle énergie dans la politique canadienne dont son mari, un Québécois libéral d'âge moyen, avait désespérément besoin.

En campagne partout

Les principaux organisateurs du Parti libéral de l'époque considéraient Margaret comme un atout important pour la campagne et l'envoyaient dans des circonscriptions très disputées, généralement avec des résultats positifs.

Pierre lui a appris "beaucoup de choses sur l'amour"

Il y a aussi eu quelques gaffes. En 1974, elle déclare devant un public de plus de 2 000 personnes à Vancouver que son mari lui a appris "beaucoup de choses sur l'amour", ce dont se moquent les rivaux de Trudeau.

'Je me tiens là, je souris et je ne dis rien.'

"Je me tiens là, je souris et je ne dis rien", a-t-elle avoué au Toronto Star en 1974. Elle était prête à soutenir la carrière de son mari, mais elle se sentait vide en ce qui concerne sa propre vie.

Un scandale après l'autre

Margaret Trudeau était peut-être populaire, mais elle a été impliquée dans un certain nombre de scandales au fil des ans. De la contrebande de substances illégales dans les bagages du premier ministre à quelques passages en tenue suggestive au célèbre Studio 54 de New York pour s'y déhancher, elle aurait même à son actif la destruction d'une œuvre d'art de Joyce Wieland accrochée dans la résidence du premier ministre à Ottawa.

Très isolée

Leur mariage commence rapidement à se détériorer. Dans ses mémoires intitulées "Beyond Reason", Margaret déclare qu'en tant qu'épouse du Premier ministre, elle s'est retrouvée isolée du reste du monde.

Un éloignement croissant

Dans le même temps, le premier ministre devient une figure de plus en plus absente dans sa vie en raison de ses obligations gouvernementales. Elle élevait seule ses trois garçons, et même une seconde lune de miel ne pouvait résoudre ce problème.

L'affaire Kennedy

Margaret a admis qu'elle a rapidement entamé une série de liaisons, y compris avec des personnalités très en vue. L'une d'entre elles était le sénateur Ted Kennedy, frère du président américain John F. Kennedy.

Le pacte avec le diable

Elle a également été liée à l'époque à quelques membres des Rolling Stones, dont Mick Jagger lui-même.

Un amour de vacances ?

Certains prétendent même qu'elle a eu une liaison avec le dictateur cubain Fidel Castro.

Une ressemblance frappante

Non seulement cela, mais en 2018, la rumeur selon laquelle Fidel Castro pourrait être le vrai père de Justin Trudeau a pris de l'ampleur. Les gens soulignaient une certaine ressemblance entre le jeune Trudeau et le leader cubain, sans la barbe.

Les années ne correspondent pas

Cependant, l'Associated Press a rapporté que Pierre et Margaret Trudeau avaient visité Cuba en 1976, ce qui réfuterait la théorie puisque Justin est né en 1971.

Déhanchée au Studio 54

Ce qui est vrai, c'est que les deux se sont séparés en 1977. On a vu Margaret danser au Studio 54 à la veille des élections générales de 1979, lorsque le Parti libéral a été défait après 11 ans de pouvoir. L'homme politique québécois reviendra au pouvoir l'année suivante.

La grande défaite

Ils divorcent officiellement en 1984, l'année même où Pierre Trudeau démissionne de son poste de Premier ministre et se retire de la politique. Sans lui, le Parti libéral subit le pire résultat électoral de son histoire. C'est la fin d'une époque.

Activiste aux troubles bipolaires

Depuis lors, Margaret Trudeau est connue comme une mondaine et une militante en faveur de la santé mentale. Elle a révélé en 2006 qu'elle souffrait de troubles bipolaires. Trudeau a également tâté de la comédie, en montant un one-woman show en 2019.

Jusqu'à la toute fin

Margaret était avec Pierre Trudeau et leurs deux enfants restants lorsqu'il est décédé en 2000. "Ce n'est pas parce que notre mariage a pris fin que l'amour a cessé", a-t-elle déclaré au magazine Maclean's bien des années plus tard.

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