Jean-Pierre Bacri : les meilleures répliques de ses films cultes

Le départ d'un immense acteur
Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)
Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)
La cité de la peur (Alain Berbérian, 1994)
On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997)
On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997)
Didier (Alain Chabat, 1997)
Kennedy et moi (Sam Karmann, 1999)
Peut-être (Cédric Klapisch, 1999)
Le goût des autres (Agnès Jaoui, 2000)
Le sens de la fête (Eric Toledano et Olivier Nakache, 2017)
Place Publique (Agnès Jaoui, 2018)
Ce n'est qu'un au revoir...
Le départ d'un immense acteur

Faux ronchon, toujours hilarant, Jean-Pierre Bacri avait cet art de dire les choses sans en avoir l’air, avec un style qui lui était propre. Il fait partie de ces acteurs qui rien qu’en apparaissant à l’écran nous donnaient déjà le sourire. Même s'il nous a quittés en 2021, on ne peut s'empêcher de sourire en repensant à toutes les répliques mythiques qu'il nous a laissées... Repassons-les en revue !

Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)

"Qu’est-ce que ça peut me foutre cette excuse sur les embouteillages ? Ils découvrent les embouteillages ? Ça fait 40 ans qu’ils habitent ici, ils devraient être prévenus ! À Paris il y a des embouteillages."

Cuisine et dépendances (Philippe Muyl, 1993)

"Être en retard, ça fait riche, et quand on est célèbre comme lui, n’en parlons pas, c’est une tradition, c’est quasiment obligatoire, on tarde, on tarde, et on apparaît enfin aux yeux du peuple !"

La cité de la peur (Alain Berbérian, 1994)

"Ça va couper, chérie ! (…) Oh, je vais mourir dans deux minutes".

On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997)

"Les raisins secs dans le taboulé, vous aimez ça, vous ? Ça alourdit un peu, je trouve."

On connaît la chanson (Alain Resnais, 1997)

"Mangez, faites comme moi ! Ça occupe les mains, ça donne un air détaché, ça marche bien ça. Moi, je passe mon temps à manger dans les soirées, c’est simple."

Didier (Alain Chabat, 1997)

"C'est donc aujourd'hui que tout le monde a décidé de me faire c h i e r".

 

Kennedy et moi (Sam Karmann, 1999)

"Déjà des fiançailles j'ai du mal, mais alors en même temps qu'une commémoration funèbre..."

Peut-être (Cédric Klapisch, 1999)

"Sérieux, Philippe, mollo sur le destroy".

Le goût des autres (Agnès Jaoui, 2000)

"Je commence à en avoir plein le c... avec vos grands airs. C’est pas parce que vous arrivez de Paris avec vos diplômes qu’il faut vous croire le roi du monde."

Le sens de la fête (Eric Toledano et Olivier Nakache, 2017)

"Tu vois, Julien, quand je t’entends parler comme ça, je te jure, j'ai beaucoup d’affection pour toi mais je me demande comment au jour d’aujourd’hui je suis encore assez c.. pour te tendre la main."

Place Publique (Agnès Jaoui, 2018)

"- Tu souris ?

- C’est ce que je suis en train de faire, là".

Ce n'est qu'un au revoir...

Son franc-parler et son sourire inimitables nous manquent évidemment... Mais il laisse derrière lui une œuvre aussi gigantesque que réjouissante, et une chose est sûre : il ne pourra pas disparaître définitivement, grâce à tous les rôles dont il nous a régalés, au théâtre comme au cinéma.

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