Hello Kitty®, Barbie®, Légo® : l'origine de ces jouets mythiques
Notre enfance a été marquée par des jouets qui ont été des phénomènes dans le monde entier. Mais savez-vous comment sont nées les idées à l'origine de leur création ?
Les premiers prototypes de ces figurines militaires sont apparus en 1963. Stan Weston, le concepteur, a vendu la licence à Hasbro pour 100.000 dollars.
Hasbro a vu un vrai potentiel dans ces figurines d'action, appelées G.I. Joe. Leur nom vient de "Government Issue Joe" et font référence à la représentation du Gouvernement américain qui surnomme ses soldats JOE pendant la Seconde Guerre Mondiale.
À l'origine, l'idée de ces figurines est inspirée d'une bande-dessinée de David Breguer. Celle-ci est destinée à une revue militaire distribuée dans les années 1940 aux soldats de la Seconde Guerre Mondiale.
En sortant sur le marché en 1964, ces figurines d'action G.I. Joe veulent attirer le public masculin grâce à un 'soldat amovible' et concurrencer ainsi Barbie. Pour ce faire, elles comptent 21 points d'articulation et mesurent 30,48 cm.
Dans les années 1970, les ventes de G.I. Joe ont baissé aux États-Unis à cause de plusieurs facteurs: l'impopularité de la Guerre du Viêtnam et la crise du pétrole, qui ont réduit les coûts de production de l'entreprise. Pour palier à cela, la marque lance Kung-Fu Grip et les Intruders, envahisseurs extraterrestres ennemis des humains.
Motivé par le succès des jouets de Star Wars, Hasbro revient dans les années 1980 avec de nouvelles figurines d'action, chacune ayant sa propre histoire personnelle. Et deux dessins animés sortent à la télévision, à l'instar des bandes-dessinées de Marvel.
L'entreprise Kenner Products fabrique, en 1977, les figurines du premier film de la saga 'Star Wars', sorti cette même année.
En 1977, avant la sortie du film, Marvel lance les premières bandes-dessinées de Star Wars, avec d'autres histoires différentes de celle racontée au cinéma. Et dans les années 1990, l'éditeur Dark Horse Comics reprend la publication et lance des séries populaires telles que 'Dark Empire', entre autres.
Le cinéaste George Lucas est responsable de ce succès. Et il s'est même assuré de conserver l'exploitation du merchandising, ce qui fait de ce cas 'le meilleur contrat de l'histoire d'Hollywood'. En effet, pendant 30 ans, les bénéfices obtenus avec le merchandising de Star Wars allaient, intégralement, dans la poche de George Lucas.
Un total de 12 personnages forment la première collection de figurines, très appréciées aujourd'hui des collectionneurs. En 1985, avec la première trilogie devenue légende, la production a augmenté avec plus de 90 pièces.
Le Faucon Millenium est l'une des pièces les plus convoitées par les fans et collectionneurs. Au fil des ans, des marques comme Lego ont largement augmenté le catalogue de Star Wars.
Dans les années 1990, Hasbro absorbe Kenner et récupère les droits du merchandising de Star Wars. Mais en 2012, la marque créée par George Lucas est rachetée par The Walt Disney Company, qui n'a pas tardé à tirer profit de sa nouvelle licence: films, séries, merchandising en tout genre...
En parallèle, LEGO obtient la propriété intellectuelle de la saga et lance de nouveaux jouets, jeux vidéo, films et mini-séries animées.
On estime que, depuis la sortie du premier film en 1977, le merchandising de Star Wars a généré plus de 10.000 millions de dollars de bénéfices.
(Photo: Daniel Cheung / Unsplash)
Le petit chat le plus connu du monde est apparu la première fois au Japon en 1974...
... sur un porte-monnaie d'enfant !
Sanrio est l'entreprise qui a rendu populaire ce personnage tellement "kawaii" (mignon en japonais) duquel des millions de personnes se sont entichées à travers le monde.
(Photo: Vinsky2002 / Pixabay)
En voyant le succès du porte-monnaie de Hello Kitty au Japon, Sanrio décide de fabriquer tout un catalogue de produits à l'effigie de ce petit chat: cahiers, sacs, peignes, porte-clés, bijoux...
(Photo: Residy / Pixabay)
A partir de ce moment, Sanrio, dont le slogan est "Un petit cadeau, un grand sourire", a conquis non seulement le Japon, mais aussi le marché étranger. Ses petites boutiques à travers le monde en ont fait un véritable empire. Aujourd'hui, il s'agit toujours d'une référence.
Hello Kitty porte un nom anglais parce que, au moment de sa création, la culture anglo-saxonne était très populaire chez les jeunes japonaises.
(Photo: Gift Habeshaw / Unsplash)
D'ailleurs, Hello Kitty vit à Londres. Et pour ceux qui l'ignorent, ce petit chat joue du piano, aime rencontrer sa famille et amis, est en couple et a un animal: le petit chat Charmmy Kitty.
Dans une interview pour Netflix, le fondateur de Sanrio, Shintaro Tsuji, explique que le personnage transmet des messages chargés de valeurs positives, spécialement adressés aux plus petits.
(Photo: Jiaqi Zhang / Unsplash)
Selon Shintaro Tsuji, "Hello Kitty veut que nous soyons aimables les uns avec les autres". Et si ce petit chat n'a pas de bouche, cela "Signifie que nous devons nous exprimer avec nos actions, et non pas seulement avec des mots".
(Photo: MarkMarky82 / Pixabay)
Musclor (He-Man en anglais), le barbare blond, bronzé et hypermusclé a séduit plusieurs générations d'enfants des années 80 et 90. Pour l'anecdote, le dessinateur Roger Sweet avait presenté trois modèles en trois dimensions au fabriquant de jouets Mattel: un barbare, un soldat et un astronaute. L'histoire nous dit lequel a été choisi.
Puis, entre 1981 et 1982, la ligne 'Les Maîtres de l'Univers' apparaît sur le marché. Elle contient des figurines de Musclor et Skeletor, auxquelles Mattel ajoute de mini bandes-dessinées qui racontent l'histoire des personnages.
La figurine originale de Musclor était toujours accompagnée d'accessoires complémentaires. Par exemple, la hache, qui a été remplacée par une épée. Ou Kringer, le tigre vert qui l'accompagne dans ses aventures...
Les dessins animés de Musclor se basent sur les bandes-dessinées, qui révèlent la véritable identité des personnages. Le défenseur du Château des Ombres devient l'homme le plus fort de l'univers en levant son glaive et criant: "Par le pouvoir du crâne ancestral, je détiens la force toute puissante !".
La première génération de ces petits poneys colorés apparaît en 1983. Tout a commencé lorsqu'un dessinateur de chez Hasbro, amoureux des chevaux, a souhaité proposer une alternative aux traditionnelles poupées pour les filles.
Une première version apparaît en 1981 et s'appelle "My Pretty Pony". Le poney est marron, en plastique dur et beaucoup plus grand que les modèles qui le remplaceront.
Les Petits Poneys de Hasbro eurent un tel succès que l'entreprise décida de créer une série de dessins animés inspirée par ce produit, seulement un an après leur arrivée sur le marché.
Depuis, quatre générations de séries et films ont vu le jour : 'Mon Petit Poney: Le Film' est le dernier en date (octobre 2017).
Au fil des années, les poneys ont été modifiés. La dernière version, appelée "My Little Pony: Friendship is Magic" (mon Petit Poney, l'amitié c'est magique), a été créée en 2010 et ses figurines sont plus petites et fines.
Les pièces de LEGO trouvent leur origine au Danemark dans les années 1930, lorsque son créateur Ole Kirk Kristiansen, qui fabriquait des jouets en bois, a eu la brillante idée de faire des mini briques en plastique.
Le nom LEGO vient de l'union de deux mots danois: "leg godt", qui signifie "bien jouer".
(Photo: Stock Snap / Pixabay)
Depuis la création des premières pièces, le concept est le même: les briques LEGO forment un système où l'enfant peut faire des millions (oui, des millions !) de combinaisons différentes.
(Photo: Kelly Sikkema /Unsplash)
Avec le temps, LEGO a ajouté des couleurs et développé différentes formes de briques traditionnelles. Et cela séduit toutes les générations: de 7 à 77 ans.
(Photo: Greg Rosenke / Unsplash)
L'entreprise possède un impressionnant catalogue qui permet de construire des éléments de plus en plus élaborés. Des véhicules, des villes, des personnages connus...
(Photo: Carson Arias / Unsplash)
En plus des fameux jouets, l'entreprise possède également des parcs d'attractions, dans le monde entier, appelés Legoland. À l'intérieur, en plus des attractions, des milliers de pièces forment des sculptures. Le premier a été construit dans la ville natale de LEGO: Billund (Danemark).
(Photo: Fonthip Ward / Pixabay)
En 2015, Brand Finance considère LEGO, comme la marque la plus puissante du monde. Leader dans l'industrie du jouet, les revenus de l'entreprise sont d'environ 10.800 millions en 2018.
(Photo: Ryan Wallace / Unsplash)
Une poupée extrêmement maigre avec une poitrine volumineuse qui est toujours à la mode. À sa création, la poupée la plus emblématique du monde, a mis mal à l'aise les mères et enfants de l'époque.
(Photo: Matheus Torrezan /Pixabay)
Créée et fabriquée par Ruth Handler pour Mattel en 1959, Barbie s'inspire d'une poupée érotique allemande, Bild Lilli, vendue aux plus de 18 ans dans l'Allemagne de cette époque.
(Photo: Mattel)
Le succès de Barbie arrive chez les petites filles de l'époque, lorsqu'elles se rendent compte qu'elle peut endosser plusieurs rôles différents, en plus de femme au foyer.
(Photo: Alexa Fotos /Pixabay)
De Barbie Astronaute à Barbie Sirène, en passant par Barbie Hawaï ou Barbie Sportive, le nombre de collections est infini. Et beaucoup ont influencé, directement, le comportement de nombreuses générations d'enfants.
(Photo: Alexas Fotos /Pixabay)
"Barbie dans Casse-Noisettes" est le premier film de Barbie à arriver sur le marché, en 2001. Depuis, presque 40 films sans compter le dessin animé ont suivi et en ont fait une référence.
Kevin Eastman et Peter Laird, en créant la bande-dessinée racontant l'histoire de quatre tortues anthropomorphiques vivant dans les égouts, étaient à mille lieues d'imaginer la dimension que prendraient Michelangelo, Donatello, Raphael et Leonardo.
Ces personnages étonnants sont apparus en 1984, dans Teenage Mutant Ninja Turtles #1, publié par Mirage Comics, un maison d'édition indépendante fondée par les créateurs de Ninja Turtles.
Les Tortues Ninja ont plusieurs sources d'inspiration. De Daredevil et Ronin, deux des œuvres les plus connues de Frank Miller, aux Nouveaux Mutants de Marvel Comics ou encore, très curieusement, Cerebus, un cochon anthropomorphique qui est devenu le héros d'une bande-dessinée culte au fil du temps.
Le ton violent et obscure des bandes-dessinées des Tortues Ninja a dû être modifié et réduit, afin de permettre que la ligne de jouets soit plus adéquate pour les mineurs.
Playmates Toys est l'entreprise qui a décidé de faire des figurines avec ces personnages. Les ventes ont été telles que cela a ensuite donné naissance à une série de dessins animés en 1987. La série est considérée l'une des meilleures animations de super-héros récente.
Années 1980: alors que les enfants des pays occidentaux jouent avec les Commandos d'Action (G.I. Joe), au Japon ce sont les robots qui se transforment en voiture, camion, ou pistolet qui triomphent. Les Transformers sont en chemin...
(Photo: Birdman Pony / Pixabay)
Hasbro a vite vu le potentiel de ces jouets, créés par l'entreprise japonaise Takara, et a acheté la licence pour les lancer sous un autre nom aux États-Unis, en 1984. Rapidement, ils se sont retrouvés dans les quatre coins du monde.
Pendant que les figurines Transformers arrivent aux États-Unis, on commence à diffuser au Japon la série animée en 1984. Et pendant quatre saisons, c'est une véritable religion au Japon, grâce à Toei et Tokyo Movie.
Au cinéma, la saga Transformers connaît le même succès (voire plus) que ses figurines. Six titres sont sortis depuis 2007 et tous ont explosé le box-office, et beaucoup au-dessus de 1.000 millions de dollars.
Jouets, dessins animés, films et bandes-dessinées. Les Transformers ont accompagné l'enfance de plusieurs générations depuis les années 1980 !