Les plus grands mystères dissimulés dans des tableaux célèbres, de Léonard de Vinci à Édouard Manet

Les peintures sont, depuis l'Antiquité, l'un des moyens de communication les plus appréciés, qui véhiculent souvent des messages sur la nature humaine. Nous vous invitons à découvrir les mystères de 15 des peintures les plus célèbres.

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C'est l'une des œuvres qui a suscité le plus de discussions au fil des ans. Par exemple, la disposition des mains et des objets a fait naître des théories relatives à des messages occultes en rapport avec la foi chrétienne et des sociétés secrètes telles que les francs-maçons ou le Prieuré de Sion. Certains pensent même que le personnage à la droite de Jésus n'est pas l'apôtre Jean, mais Marie-Madeleine, suggérant une relation intime entre eux.

Eh oui, encore lui ! Les hypothèses sur l'état émotionnel de la femme représentée ont toujours intrigué les admirateurs, allant du bonheur à la mélancolie en passant par la grossesse. Cela est dû à la technique du sfumato que Léonard de Vinci a utilisée pour peindre le sourire. Quant à l'identité de la jeune femme, elle reste à ce jour un mystère. S'agit-il d'une marchande de Florentine ? Un autoportrait féminin du peintre ?

Certains spécialistes l'interprètent comme une représentation des désirs refoulés, voire une vision hallucinogène, tandis que d'autres y voient une mise en garde contre le péché et ses conséquences. Quoi qu'il en soit, cette peinture est peuplée de personnages et de scènes étranges dont on ne connaît pas la signification exacte.

Dans ce tableau, on se demande qui est observé et qui est l'observateur. En effet, Diego Velázquez s'est représenté lui-même, regardant le spectateur. La complexité de cette œuvre, qui réside dans son jeu de miroirs, de perspectives et de regards, a donné lieu à de multiples interprétations.

De nombreuses personnes se sont interrogées sur le rôle joué par l'artiste dans l'événement représenté, compte tenu de l'inscription : "Jan van Eyck était ici en 1434". De plus, l'identité des personnages est encore sujette à caution. Quant à certains objets, leur signification reste mystérieuse. Par exemple, le miroir convexe reflétant deux personnages dans l'embrasure de la porte suggère la présence de témoins invisibles.

Le tableau est chargé d'objets représentant le savoir et le pouvoir, tels que des instruments de musique, des outils de navigation et des livres. Typiques de la Renaissance, ils symbolisent la nature éphémère de la vie et la vanité de l'ambition humaine. Mais ce cadre est surtout connu pour son anamorphose au premier plan, qui ressemble à première vue à un os de seiche, mais qui s'avère être un crâne humain.

La brutalité de la scène et la noirceur du style évoquent la folie, une critique du pouvoir destructeur, mais aussi un profond pessimisme et un rejet de la nature humaine. Il s'agit de l'une des peintures noires que Goya a peintes directement sur les murs de sa maison sur les rives de la Manzanares à l'âge de 73 ans, après avoir survécu à deux maladies et meurtri par la Guerre Civile Espagnole.

L'un des mystères de ce tableau relève des techniques exactes utilisées par Vermeer pour obtenir l'effet lumineux si particulier à ce tableau. Une fois de plus, comme pour la Joconde de Léonard de Vinci, nous ne connaissons pas l'identité de la jeune femme qui pose pour ce portrait, devenu célèbre pour son expression énigmatique et la luminosité de la perle.

Le personnage central semble en proie à une profonde souffrance psychologique, ce qui a donné lieu à de multiples interprétations quant à son origine, allant d'une crise personnelle à une représentation de l'angoisse universelle. En tout état de cause, Edvard Munch a laissé des notes indiquant que l'œuvre lui avait été inspirée par une expérience personnelle de détresse extrême.

On retrouve ici Johannes Vermeer. On suppose que le peintre était très intéressé par la science et qu'il a peut-être collaboré avec des scientifiques contemporains, en raison de la représentation fidèle des instruments scientifiques de l'époque (1668). De plus, cette toile interroge sur l'identité du modèle, probablement un astronome, et sur sa relation avec l'artiste.

Le mystère de cette penture de Van Gogh porte sur l'état émotionnel de l'artiste quand il a choisi ces couleurs et ces formes pour représenter la nuit, capturant le ciel nocturne dans un tourbillon de bleus et de jaunes. Ce tableau précède la célèbre "Nuit étoilée".

Certains interprètent ce tableau comme une représentation idéalisée de l'amour, d'autres comme une fusion du spirituel et du charnel. On ne sait rien de l'identité des deux personnages, qui semblent unis par un lien éthéré et ornemental. Cette œuvre est emblématique du symbolisme et du style Art nouveau de Gustav Klimt.

Ce tableau de Grant Wood dépeint la vie rurale américaine pendant la Grande Dépression. Nombreux sont ceux qui ont tenté d'interpréter le sens des expressions impassibles qui caractérisent ces personnages énigmatiques, un fermier et sa fille, ainsi que leur relation.

La précision avec laquelle Bruegel a imaginé l'architecture de la tour et les leçons qu'elle devait donner sur l'ambition démesurée et la communication entre les êtres humains demeure un mystère. Cette représentation du mythe biblique mettant en scène l'arrogance humaine et la confusion des langues est remarquable par ses détails et son ampleur.

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