Cet endroit en Chine compte plus de streameuses que partout ailleurs !
En Chine, il existe un lieu où se rassemblent des dizaines et des dizaines de jeunes Chinoises qui veulent devenir streameuses professionnelles. Ce métier consiste à diffuser des contenus en direct sur des plateformes en ligne. Mais comment en est-on arrivé à cette image dystopique, et surtout... Pourquoi se retrouvent-elles toutes dans ce lieu particulier ?
L'image est récemment devenue virale : des dizaines de jeunes femmes équipées de lampes transmettent leurs émissions en direct loin du confort de leur maison, sur un pont, à Shanghai. Mais pourquoi se rendent-elles à cet endroit précis ?
Photo : Twitter - Naomi Wu
Comme ces jeunes femmes travaillent dans la rue toute la journée et semblent vivre d'aumônes, certains médias les ont baptisées "cybermendiantes".
Photo : Twitter - Naomi Wu
Ces streameuses de rue de Shanghai sont assez peu vêtues, malgré le froid, comme si elles diffusaient depuis chez elles, confortablement installées. On peut d’ailleurs le constater sur les images que Naomi Wu a publiées sur Twitter.
Photo : Twitter - Naomi Wu
Karaokés, tutoriels de maquillage, vidéos bizarres, actualités Internet ou ASMR : on y voit toutes sortes de contenus être diffusés !
Photo : Twitter - Naomi Wu
Que ce soit en raison de la présence de centaines de spectateurs perplexes ou de la nécessité de tenir compte des conditions météorologiques, ce n'est évidemment pas l'endroit où l'on peut faire du contenu pour adultes !
Photo : Twitter - Naomi Wu
Quels sont les raisons qui ont motivé la naissance de ce "bureau extérieur" pour les streameuses ? Naomi Wu, une créatrice de contenu bien connue, nous explique tout.
Photo : Twitter - Naomi Wu
En Chine, les plateformes de streaming permettent aux utilisateurs d'effectuer des recherches locales grâce à la géolocalisation : c'est pourquoi toutes ces streameuses travaillent sous ce pont !
Photo : Twitter - Naomi Wu
Pour avoir plus de revenus, ces streameuses s'installent donc sous ce pont, qui se trouve dans un quartier huppé. En effet, les habitants et utilisateurs locaux des plateformes de streaming disposent de plus haut revenus, et peuvent, en conséquence, faire de plus gros dons !
D’après Naomi Wu, certaines de ces streameuses gagnent très bien leur vie. Ça vaut donc le coup de travailler dans ces conditions, d'affronter le froid et tout ce qu'un travail nocturne implique !
Photo : Twitter - Naomi Wu
Beaucoup de ces streameuses nocturnes ont un travail "normal" de jour, ce qui rend ce travail de diffusion de contenu la nuit encore plus difficile.
Ces adolescentes utilisent un matériel qui peut valoir, dans certains cas, plusieurs milliers d'euros... est-ce que la sécurité est au rendez-vous, au moins ?
Photo : Twitter - Naomi Wu
Naomi Wu explique qu'en réalité, le groupe qui se réunit quotidiennement est si nombreux (plus d'une centaine) qu'il serait très difficile pour un criminel de s'enfuir avec du matériel.
Photo : Twitter - Naomi Wu
La police dit souvent aux jeunes streameuses qu'elles doivent cesser leur activité, mais jusqu'à présent, il n'y a pas eu d'arrestations pour avoir streamé dans la rue. La police est en tout cas très présente dans ce quartier, selon Naomi Wu.
Photo : Twitter - Naomi Wu
Avec l'essor qu'a connu le pays ces dernières années, le travail d'"influenceur" dans la société chinoise a soudain pris énormément d'importance.
Des sujets tels que la mode, la communication, l'édition audiovisuelle et le style sont enseignés au Yiwu Industrial and Commercial College, dans le cadre d'un programme d'études de trois ans pour devenir influenceur !
Photo : Unsplash - Jana Shnipleson
La réalité a depuis longtemps dépassé le fantasme dystopique que dépeignait il y a quelque temps la série “Black Mirror”.
Foto: Black Mirror - Netflix
Bluesky : le nouveau réseau social remplacera-t-il Twitter ?