Ces séries sont cultes et n’ont pourtant jamais été récompensées !

Dans le domaine des séries, plus que partout ailleurs, les prix sont décernés de manière subjective, par un groupe de personnes ayant une opinion tout aussi subjective. Et plus que subjectifs, ils sont, dans ce cas, carrément injustes.

Dans le monde des séries, elles sont des centaines, sûrement même des milliers à avoir tout simplement disparu, sans bruit, sans reconnaissance… et sans prix. Mais si certaines le méritent, quelques-unes sont victimes d’une véritable injustice. Au travers de cet article, découvrons ensemble quelques-unes de ces séries incontournables qui auraient au moins mérité un Emmy Award.

Si de nos jours "The Leftovers" est réputée pour être l'une des meilleures série de l'histoire, il semble aberrant qu'aucun prix, quel qu'il soit, ne lui ait été décerné !

Alors que la série excelle grâce à sa bande-son, que le jeu de Justin Theroux est tout simplement excellent, et que certains épisodes font facilement partie de la liste des meilleurs épisodes d'une série ayant jamais existé, c'est la performance de Carrie Coon qui est la plus impressionnante. C'est une honte qu'elle n'ait pas été récompensée pour son interprétation de Nora Durst !

Dans le cas du réalisateur David Fincher, ce n'est clairement plus de la malchance, c'est de l'acharnement : il nous a livré deux chefs-d'œuvre sur grand écran, avec "Seven" (Sept) et "Zodiac" (Le zodiaque), mais n’a reçu aucune récompense pour ces films. Et sa série "Mindhunter" suit la même voie, malgré deux excellentes et inquiétantes saisons.

Si vous faites partie des personnes qui décernent les prix et qui ne considèrent pas que David Fincher mérite une telle reconnaissance, prudence : vous êtes face à quelqu'un de fasciné par les tueurs en série. Plus sérieusement, c'est grâce à sa réalisation que le public s’est laissé séduire par ce voyage de tueur en série en tueur en série, durant les années 70, parmi lesquels le mythique Ed Kemper.

Une série de science-fictions révolutionnaire et choquante, avec des millions de fans, qui ose s'emparer des sujets qu’elle aborde pour les rendre bien plus personnels. N'est-ce pas l'une des pires injustices que de ne pas lui avoir au moins décerné un prix télévisé ?

Du fait de la qualité de ses acteurs principaux comme secondaires, la série atteignait un niveau inouï pour l'époque. Avec un John Noble à son apogée, une Anna Torv qui en imposait et un magnifique Joshua Jackson.

Ce spin-off d'une des meilleurs séries de l'histoire (Breaking Bad) est en passe de deveni, elle aussi, une incontournable du petit écran, même si Better Call Saul n'est pas encore fini. Malgré tout, elle ne reçoit pas encore l'once des récompenses que la "série mère" a reçues. C'est injuste !

Que Bob Odenkirk n'ait reçu aucun prix est déjà affolant en soit... Que Jonathan Banks ou Giancarlo Esposito n'en aient pas non plus, cela devient encore plus grave ! Et si même l'inégalable performance de Rhea Seehorn n'est pas récompensée, où va-t-on ?! Elle pourrait sans difficulté prétendre à la meilleure performance féminine du siècle.

Même le légendaire Alfred Hitchcock serait bien en peine de reproduire l'exploit qu'a été la réinterprétation de "Psychose" et de l'adapter en cinq saisons dans une série télé, le tout sans le moindre accroc. Et donc, comment se fait-il qu'elle n’ait reçu aucun prix ?

La perturbante relation de Norma et Norman Bates, joués par les talentueux Vera Farmiga et Freddie Highmore, nous a parfois coupé le souffle, sur certaines scènes… peut-être trop explicites.

À son apex, AMC nous offrait "Halt and Catch Fire". Cette série, qui éclipse toutes les autres, a été le joyau de la couronne de la chaîne, pendant quatre ans. La dernière saison s’est révélée être une véritable pépite.

La cruauté ne s'acharne pas seulement sur ce drame qui prend place dans les années 80, mais aussi sur les quatre protagonistes, qui auraient tous dû être nommés pour un prix. Le cas de Kerry Bishé et Mackenzie Davis est particulièrement évocateur.

Bâtir toute une série sur l'un des êtres les plus abjects et iconiques du cinéma était un énorme défi. Et sans même édulcorer le personnage d'Hannibal Lecter d'un iota, Bryan Fuller a su relever le défi.

La chimie explosive des deux personnages principaux, Mads Mikkelsen et Hugh Dancy et le jeu de séduction et de poursuite qu'ils ont joué pendant trois saisons, a hypnotisé des millions de personnes, mais hélas apparemment pas ceux qui décernent les prix.

C'est dans le sang et les larmes que la série s'achève de manière brutale, annulée de façon inattendue par la chaîne ABC après trois saisons. Et comme si ça ne suffisait pas, cette magnifique comédie n'a récolté aucune récompense en trois ans.

Une nouvelle version, mise au goût du jour, de “Friends”, était une bonne idée. Très appréciée du public, cette version aura malgré tout été annulée. Sa distribution était bien choisie et ses acteurs, bien rodés, affichaient entre eux une certaine alchimie. Surtout avec Casey Wilson dans le rôle de Penny qui aurait aisément pu prétendre au titre de “Phoebe du XXIe siècle”.

Avec 15 saisons à son actif, cette série n'a pas pu tenir si longtemps sans un petit quelque chose qui la rend unique. Celle-ci est carrément l'une des meilleures jamais réalisées. Comment alors expliquer qu'elle n'ait jamais reçu de récompense ?

Entre un Charlie Day qui nous prouve son talent pour la comédie et un Danny DeVito au meilleur de sa forme, le tout, tournant autour d'un pub irlandais, cette sitcom créée par Rob McElhenney est une véritable pépite.

À l'opposée d'une Daenerys Targaryen de "Game of Thrones", lancé la même année, Jessica Day a su jouer le personnage le plus attachant de la télévision, tout au long de ces 7 saisons.

Alors que Zooey Deschanel et ses quatre co-protagonistes avaient une excellente dynamique à l'écran et semblaient se comprendre d’un simple regard, les Emmys leur échappent de peu : la série ne récolte aucun trophée sur leurs cinq nominations. Une petite pensée pour la performance de Max Greenfield en Schmidt, imbattable.

Au-delà d'une simple série courageuse, "Oz" a avant tout su briser de nombreuses barrières de genre et d'ethnie dans les séries américaines. Elle est, en fait, le prélude à l'âge d'or de HBO (sur OCS) et a su définir les standards de la sublime qualité que tentera de conserver la chaine par la suite.

Rien qu'à la distribution, on se doute que la série aurait mérité des prix.  J.K. Simmons, Christopher Meloni, Rita Moreno, Harold Perrineau, Luke Perry et Adewale Akinnuoye-Agbaje : mais pourquoi aucun d'eux n'a obtenu de prix au cours des six ans de diffusion de la série ?

Dur de croire que l'une des sitcoms les plus marquantes du siècle n'ait jamais remporté de prix au long de ces sept saisons !

Malgré la source intarissable de mèmes qu’est la série, et que l’on doit principalement aux jeux d’acteur de Chris Pratt, Nick Offerman, Rashida Jones, Aubrey Plaza, Amy Poehler, Aziz Ansari, personne n’a reçu de récompense.

Plus qu'une série de monstres mythologiques issus de la littérature classique, c'est une histoire originale qui entremêle les personnages de façon magistrale. Avec Rory Kinnear, Billie Piper, Josh Hartnet, Harry Treadaway, Helen McCrory et Timothy Dalton rassemblés dans la même œuvre, étonnant qu'aucun prix n'ait été décerné.

Mais comment la belle Eva Green a-t-elle pu ne pas recevoir de prix pour sa majestueuse Vanessa Ives ? Dans la peau d’un personnage dont on se souviendra éternellement, elle  a su donner dans chaque épisode une véritable leçon d'interprétation. Et la même chose s'est passée avec Patti LuPone, dans les épisodes dans lesquels elle est apparue, même si elles ont deux rôles complètement opposés.

Comment croire que l'union de David Simon et HBO (sur OCS) n'ait pas suffi à rafler un prix ? Non seulement pour l'original sujet autour duquel tourne la série, la naissance et l'essor du cinéma pour adultes dans le New York des années 1970, mais aussi pour son excellente mise en scène.

Mis à part James Franco, on retrouve Maggie Gyllenhaal, la véritable star de la série. Et même si l'un comme l'autre est reparti les mains vides, le public a su leur offrir son éternelle affection.

Après quatre saisons, l'une des sitcoms les plus originales, attachantes, drôles et stimulantes du XXIe siècle s’est terminée, avec l'une des plus belles fins qui soient, mais hélas, sans la reconnaissance qu'elle aurait dû obtenir. 

Même si la série a concouru pour plusieurs Emmys et Golden Globes tout au long de sa diffusion, elle n'en aura finalement obtenu aucun. Mais pire que tout, le fait que le Michael de Ted Danson n'ait reçu aucune récompense pour sa performance devrait être mondialement reconnu comme un délit !

Pour l'une des séries, considérées par certains comme LA meilleure série de l'histoire, le refus de lui accorder un Emmy ou un Golden Globe paraît fou. "Sur écoute" l'aurait pourtant bien mérité.

Et même si David Simon n'était pas dans son élément, les cinq saisons de son œuvre demeurent, gardant la faveur du public. Au cours de ces six ans de diffusion, il a pris le temps de couronner son magnum opus d'une fin remarquable.

Plus que les juges, c'est le temps qui décidera de la valeur de la série. Et le temps contredira certainement les juges qui estimaient que "Veronica Mars" ne méritait pas de prix.

Des personnages dont le charisme transpire à l’écran, des intrigues addictives et de superbes scenarios, tirés des romans noir d’Agatha Christie et une Kristen Bell au top de sa forme. Que demander de plus ?

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