20 curiosités de la langue française que vous devez connaître !
La langue française est parlée par des centaines de millions de locuteurs à travers le monde. Mais connaissez-vous réellement tous les secrets de la langue de Molière ? Découvrez avec nous 20 curiosités qui font la richesse du français.
Savez-vous ce qu’est un palindrome ? Il s’agit d’un mot dont l’orthographe est identique si on l’écrit à l’envers. La langue française en compte un grand nombre comme « radar » ou « non », le plus long étant le verbe « ressasser ».
Certains noms propres comme des noms de lieux sont aussi des palindromes. On peut citer les villes de Sarras ou de Laval (sur la photo), ou encore la rivière de l’Erdre, toutes situées en France.
L’anagramme est une figure par laquelle on obtient un tout autre mot en mélangeant les lettres d’un premier mot. Certains ont pourtant un rapport curieux, comme « soigneur » et « guérison », ou « chien » et « niche ».
« Indolore » et « endolori » ont au contraire des significations opposées. D’autres anagrammes célèbres de la langue française : « Marie » et « aimer », « sujet » et « juste ».
Curiosité du français : certains mots ne s’emploient qu’au pluriel. Il en va ainsi des « affres », des « préparatifs », des « honoraires » et des « ténèbres », mais aussi des « funérailles », des « condoléances » et des « obsèques ».
D’autres mots existent bien au singulier mais changent de genre lorsqu’ils sont employés au pluriel, passant du masculin au féminin. C’est le cas des « amours », des « délices » ainsi que des « orgues ».
Certains termes pourtant courants ne riment avec aucun autre en français. Parmi eux se trouvent deux nombres, « quatorze » et « quinze », et un mot désignant une nationalité : « belge ».
Mais la liste des rimes orphelines va beaucoup plus loin : elle compte des termes aussi variés que « meurtre », « dogme », « simple », « triomphe », « monstre », « pauvre » ou « humble ».
À propos de rime, le terme « squelette » est le seul nom masculin à se terminer par « -ette », un suffixe généralement employé pour construire des mots féminins.
Quel est le point commun entre un oiseau et un anchois ? Il s’agit de deux mots dont on ne prononce aucune lettre directement.
Le mot « oiseau » est par ailleurs le seul de la langue française à utiliser les cinq voyelles de l’alphabet – évidemment dans le désordre.
Certains mots sont employés à double sens en français. Ainsi, « louer » s’emploie pour le locataire comme pour le loueur, « apprendre » renvoie aussi bien à l’acquisition d’une connaissance qu’à l’enseignement, et le terme « hôte » peut désigner les personnes qui accueillent comme celles qui sont accueillies.
Contrairement à une croyance répandue, le mot le plus long de la langue française n’est pas « anticonstitutionnellement » (25 lettres) mais le terme chimique « cobaltidithiocyanatotriaminotriéthylamine » qui en compte 41.
Un lipogramme consiste à se priver d’une lettre dans un mot ou dans un texte. Le plus long de la langue française sans la lettre « e » est « constitutionnalisations » qui compte 23 lettres. Mais Georges Perec a écrit un roman entier, « La Disparition », sans cette voyelle.
Le français compte aussi de nombreux mots curieux en eux-mêmes, comme le « croque-mitaine », un personnage inventé pour faire peur aux enfants. Il est issu de l’association du verbe « croquer » avec le terme de « mitaine » et comporte de nombreuses variantes régionales ou dans des langues étrangères.
Savez-vous ce qu’est un « chien-assis » ? Il ne s’agit pas d’un animal de compagnie au repos mais d’une lucarne, c’est-à-dire d’une fenêtre de petite dimension placée sur un toit pour faire entrer de la lumière.
En parlant de fenêtres, un « vasistas » est une petite ouverture aménagée dans une fenêtre ou dans une porte, ou alors une fenêtre installée dans une toiture ou dans un mur. Ce terme vient de l’allemand « was ist das ? » qui signifie « qu’est-ce que c’est ? ».
Dernier mot curieux désignant une ouverture : l’« œil-de-bœuf » est une petite fenêtre ronde ou ovale qui peut se trouver aussi bien sur un mur ou une façade que sur une porte. Ce terme renvoie à la forme semblable entre ce type de fenêtre et l’œil d’un bœuf.
Autre terme dérivé du monde animal pour désigner un objet : le « cerf-volant », qui n’a rien à voir avec l’animal à cornes mais qui désigne un objet en toile manœuvré dans les airs grâce à plusieurs fils.
Certains adjectifs ont également pour origine une comparaison animale. Le terme « moutonneux » caractérise les vagues ou les nuages lorsqu’ils ont le même aspect blanc, ondulé et épais que la fourrure du mouton.