D'après une étude, dormir dans cette position réduirait les risques d'Alzheimer

Dormir sur le côté
Notre manière de dormir a un effet sur notre cerveau
Comment est-ce que notre manière de dormir peut avoir un impact sur notre cerveau ?
Qu'est-ce que la clairance glymphatique ?
Nous éliminons les toxines pendant notre sommeil
Tous les animaux ont besoin de dormir pour survivre
Avec l'âge, la qualité du sommeil diminue
Les troubles du sommeil sont un symptôme courant de la SLA
L'étude a également indiqué un traitement potentiel de la SLA
Qu'est-ce que la SLA (sclérose latérale amyotrophique) ?
Les chiffres de la SLA
Auncun traitement jusqu'à ce jour
Thérapies génétiques et interventions préventives
Comment améliorer la fonction glymphatique ?
Comment améliorer votre REM ou sommeil profond ?
Un peu d'alcool, mais pas trop
Une mode de vie amélioré pourrait prévenir les maladies neurodégénératives
Dormir sur le côté

Sur le dos, le ventre, le côté… comment dormez-vous ? La position latérale présenterait de nombreux avantages et permettrait de mieux évacuer ''les déchets'' accumulés dans le cerveau et prévenir les maladies neurodégénératives, telles que l’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et Parkinson.

Notre manière de dormir a un effet sur notre cerveau

C’est ce qu’affirme une étude sur des rongeurs, publiée dans le journal 'The Conversation'. Dormir sur le côté serait bénéfique, mais cette position a-t-elle réellement un effet sur la santé cérébrale ? Cette question peut paraître incongrue, mais elle est prise très au sérieux par la communauté scientifique.

Comment est-ce que notre manière de dormir peut avoir un impact sur notre cerveau ?

L'étude a révélé que la clairance glymphatique est plus efficace en position latérale. Les raisons sont encore méconnues, mais cela est peut-être dû aux effets de la gravité, de la compression et de l’étirement du tissu cérébral.

Qu'est-ce que la clairance glymphatique ?

Sorte de tout-à-l'égout, le système glymphatique est une voie d’élimination des déchets dépendant des cellules gliales dans le cerveau qui évacue les protéines toxiques et les produits métaboliques.

Photo : Pixabay

Nous éliminons les toxines pendant notre sommeil

Ce processus cérébral est généralement désactivé lorsque nous sommes éveillés, mais il se met en marche pendant le sommeil pour distribuer les composés essentiels au fonctionnement du cerveau et éliminer les déchets toxiques.

 

Tous les animaux ont besoin de dormir pour survivre

Cela pourrait expliquer pourquoi même de petits insectes, comme les mouches, ont besoin de dormir pour survivre. Les dauphins et phoques, quant à eux, ne dorment qu’avec un seul hémisphère de leur cerveau, tandis que l’autre reste éveillé. Ils peuvent ainsi contrôler leur respiration ou surveiller la présence de prédateurs.

Photo : Jon Butterworth/Unsplash

Avec l'âge, la qualité du sommeil diminue

C’est pourquoi le risque de maladie neurodégénérative est plus élevé chez les personnes âgées.

Les troubles du sommeil sont un symptôme courant de la SLA

Une étude publiée dans la revue scientifique 'PNAS' a révélé qu’une seule nuit sans dormir peut entraîner une accumulation accrue de déchets protéiques toxiques dans le cerveau.

Photo : Nubelson Fernandes/Unsplash

L'étude a également indiqué un traitement potentiel de la SLA

Chez des souris âgées, l'étude a indiqué que le système glymphatique pourrait être une cible thérapeutique potentielle dans le traitement de la SLA.

 

Qu'est-ce que la SLA (sclérose latérale amyotrophique) ?

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Charcot en France (ou Lou Gehrig aux États-Unis) est la forme la plus courante de maladie du motoneurone. Les personnes atteintes de SLA perdent progressivement la capacité d'initier et de contrôler les mouvements musculaires, y compris la capacité de parler, d’avaler et de respirer.

 

Les chiffres de la SLA

Cette maladie concerne près de 30 000 Américains, avec 5 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Selon l’université Johns Hopkins de Baltimore, on estime que cinq décès sur 100 000 surviennent chez les personnes âgées de 20 ans ou plus.

Auncun traitement jusqu'à ce jour

Il n’existe aucun traitement pour la maladie dont souffrait le célèbre physicien Stephen Hawking, mais ces nouvelles recherches montrent que le système d’élimination des déchets du cerveau joue un rôle clé dans le traitement de la maladie.

Thérapies génétiques et interventions préventives

Par ailleurs, selon la revue scientifique 'The Lancet', la recherche comprend mieux la physiopathologie de la SLA et sera bientôt en mesure de développer des thérapies fondées sur des mécanismes. "Un tableau plus complet pourrait ouvrir la voie à des thérapies génétiques et à des interventions préventives".

Photo : Sangharsh Lohakare/Unsplash

Comment améliorer la fonction glymphatique ?

Pour lutter contre les maladies neurodégénératives, il est essentiel de bien comprendre notre cycle, qui se compose de deux phases de sommeil : lent ou NREM (Non-Rapid Eye Movement) et paradoxal ou REM (Rapid Eye Movement) et qui se répète environ toutes les 90 minutes. Ce dernier stade est celui où notre fonction glymphatique est la plus active.

Photo : Lux Graves/Unsplash

Comment améliorer votre REM ou sommeil profond ?

Selon 'l'AASM' (Académie Américaine de la Médecine du Sommeil), il suffirait de manger plus de fibres et moins de sucre pour avoir un sommeil réparateur. De plus, il est recommandé de ne pas boire de café au moins sept heures avant le coucher.

Photo : Melissa Belanger/Unsplash

Un peu d'alcool, mais pas trop

'PubMed' a révélé qu’une consommation modérée d’alcool améliore l’élimination des déchets. Des études menées sur des souris ont indiqué que l’exposition à court et à long terme à de petites quantités d’alcool renforçait la fonction glymphatique, tandis que des doses élevées avaient l’effet inverse.

Photo : Nikola Jovanovic/Unsplash

Une mode de vie amélioré pourrait prévenir les maladies neurodégénératives

Selon 'PubMed', pratiquer un sport et consommer des oméga-3 (poissons gras, des graines de lin et noix) peuvent également améliorer l’élimination des déchets cérébraux.

Photo : Farhad Ibrahimzade/Unsplash

 

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