Michael Phelps sous le feu des critiques chinoises après ses soupçons de dopage à l'encontre d'un nageur

Des déclarations fracassantes
Faire respecter les normes
Une politique de tolérance zéro
Une menace pour les Jeux olympiques
Le contexte
Un nageur chinois sème le doute
Phelps reste prudent
Pan Zhanle ne faisait pas partie des athlètes contrôlés positifs
La réponse des athlètes chinois
Seuls contre tous
Retour de bâton
Un commentaire lourd de sens
Dennis Cotterell défend le nageur chinois
Une augmentation des tests
Pas de JO à Los Angeles ?
Des déclarations fracassantes
Les Jeux olympiques de 2024 ont été marqués par des performances historiques et des moments mémorables, mais la compétition la plus importante s'est peut-être déroulée en dehors des terrains. Des nageurs chinois et l'ancienne star de la natation olympique américaine Michael Phelps se sont échangés des propos sur le scandale de dopage qui a secoué le monde du sport.
Faire respecter les normes
Michael Phelps est aussi familier que n'importe qui d'autre des règles et règlements qui accompagnent les compétitions olympiques. Il n'a jamais caché sa volonté de faire respecter les normes qui s'appliquent à tous les athlètes d'un même sport.
"Je me suis soumis à d'autres tests"

SwimSwam, site d'informations spécialisé dans la natation, a cité les propos de Michael Phelps : "Je me suis soumis à d'autres tests, sanguins et urinaires, chaque semaine. Pourquoi ? Pour pouvoir dire que je ne triche pas et que je suis propre, et voici les résultats".

Une politique de tolérance zéro
Renouvelant sa position, Phelps a demandé des sanctions plus sévères pour tous ceux qui ne respectent pas les règles olympiques en matière de dopage. Le New York Post l'a cité : "Si vous êtes contrôlé positif, vous ne devriez jamais être autorisé à revenir et à concourir à nouveau, c'est clair et net. Je crois en une seule chance".
Une menace pour les Jeux olympiques
Selon USA Today, Michael Phelps a déclaré au Congrès des États-Unis en juin 2024 : "Si nous continuons à laisser les choses s'envenimer, les Jeux olympiques ne seront peut-être même plus là".
Le contexte
Les commentaires de Phelps devant le Congrès font suite à une controverse qui aurait permis à des nageurs chinois de participer aux Jeux olympiques de Tokyo alors qu'ils avaient été contrôlés positifs à une substance interdite avant la compétition. Le New York Times et le média allemand ARD ont révélé cette affaire au printemps 2024.
Un nageur chinois sème le doute
Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Phelps a semblé douter du nageur chinois Pan Zhanle, qui a battu son propre record du monde avant de remporter la médaille d'or du 100 mètres nage libre. Phelps a déclaré qu'il "ne pouvait pas comprendre" comment Zhanle avait pu nager 0,4 seconde plus vite que le précédent record du monde qu'il avait établi, comme le rapporte le média South China Morning Post.
Phelps reste prudent
Malgré le scepticisme, Phelps a déclaré plus tard qu'il n'était pas juste de jeter le doute sur les exploits de Zhanle. "La nage de Pan Zhanle a été un moment incroyable et jusqu'à ce que nous connaissions les faits, et qu'il y ait des preuves, vous ne pouvez pas pointer du doigt", a expliqué l'ancien champion américain.
Pan Zhanle ne faisait pas partie des athlètes contrôlés positifs

Michael Phelps a ajouté : "Je comprends que leur pays les observe à la loupe et que certains de ces athlètes sont sous surveillance parce qu'ils ont été contrôlés positifs lors de Jeux olympiques précédents." Pour mémoire, Zhanle ne faisait pas partie des nageurs contrôlés positifs en 2021.

La réponse des athlètes chinois
Bien que Phelps ait pris des mesures pour reconnaître les exploits de Zhanle, des athlètes chinois se sont élevés contre les allégations selon lesquelles leurs performances seraient entachées. Qin Haiyang, membre de l'équipe masculine de relais 4 x 100 mètres, a déclaré : "Tout doute n'est qu'une plaisanterie. Le stress ne fait que nous rendre plus forts", selon la BBC.
Seuls contre tous
Selon la BBC, Pan Zhanle a déclaré aux médias chinois qu'il avait l'impression que toute l'équipe de natation chinoise était "méprisée" à l'approche des Jeux olympiques de 2024 en raison du scandale qui a éclaté juste avant. Il a également accusé le nageur australien Kyle Chalmers d'avoir refusé de le saluer.
Retour de bâton
"Pourquoi les nageurs chinois devraient-ils être remis en question lorsqu'ils nagent vite ? Pourquoi personne n'a osé remettre en question Michael Phelps lorsqu'il a obtenu huit médailles d'or ?", s'est demandée Zhang Yufei, une nageuse chinoise qui a remporté six médailles aux Jeux olympiques de 2024, selon la BBC.
Un commentaire lourd de sens
L'ancien nageur australien Brett Hawke s'est également exprimé, se demandant si Pan Zhanle avait battu la concurrence de manière équitable et loyale lors des Jeux olympiques de 2024. Il a posté sur les réseaux sociaux : "Il n'est pas humainement possible de battre ce peloton d'une longueur de corps. Je me fiche de ce que vous dites. Ce n'est pas une question de race, ce n'est pas contre une personne ou une nation en particulier, c'est juste ce que je vois et ce que je sais".
Dennis Cotterell défend le nageur chinois
Un autre ancien nageur australien, Dennis Cotterell, a dénoncé les affirmations de Brett Hawke. Dennis Cotterell a passé un an et demi à entraîner Pan Zhanle, et il a déclaré au quotidien australien The Age : "La spécialité de Brett est le 50 m, ici, c'est le 100 m. Les biochimistes, les vrais chercheurs, vont analyser Pan, comme ils le font pour tous les champions olympiques, parce qu'ils veulent voir ce que font les meilleurs".
Une augmentation des tests
Les nageurs chinois auraient été testés presque deux fois plus que le contingent de n'importe quel autre pays, à cause du récent scandale de dopage. "Ce qu'ils ont subi, les Australiens ne le toléreraient pas", affirme Dennis Cotterell.
Pas de JO à Los Angeles ?

L'Agence mondiale du dopage, l'Agence chinoise du dopage et l'Agence américaine du dopage se livrent depuis plusieurs mois à une lutte acharnée qui ne fait que s'envenimer. Selon Reuters, ces frictions pourraient conduire les États-Unis à perdre le droit d'organiser les Jeux d'été de 2028.

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