Ce pays de l'Europe, le nouveau terrain de jeux des espions russes

Le champ de bataille invisible
La guerre froide, le retour ?
Les choses s'accélèrent
Le pays du chocolat, de Heidi... et des espions russes
Une tradition de neutralité
Neutre, et pourtant...
Les diplomates russes sont toujours en poste
Un petit pays au cœur des discussions européennes
En lien direct avec Moscou
Peut-être aiment-ils juste le ski ?
Un sacré corps diplomatique
Un déséquilibre important
Un espion peut en cacher un autre
Pas seuls sur le terrain
Au su et au vu de tous
Un nombre qui ira croissant
Le champ de bataille invisible

Les guerres se déroulent habituellement sur deux fronts : le champ de bataille visible, où les soldats se battent et meurent, et le champ de bataille invisible, dans les rues et les couloirs du pouvoir. C'est là que l'on retrouve les espions, généralement.

La guerre froide, le retour ?

La guerre froide est peut-être terminée, mais les espions continuent de faire leur travail dans l'ombre. Depuis que la Russie a envahi l'Ukraine en février 2022, les tensions entre le Kremlin et l'Occident n'ont jamais été aussi vives.

Les choses s'accélèrent

Dans un contexte de tensions croissantes, un pays situé en Europe a alerté sur le fait que le nombre d'espions russes potentiels augmentait à un rythme inquiétant.

Le pays du chocolat, de Heidi... et des espions russes

Le journal français Le Monde écrit que si la plupart des pays européens ont expulsé des dizaines d'agents russes sous couverture diplomatique, la Suisse n'a pas suivi, et le Kremlin en a profité.

Une tradition de neutralité

La Suisse a longtemps maintenu une tradition de neutralité, même pendant les heures les plus critiques de la Seconde Guerre mondiale.

Neutre, et pourtant...

Toutefois, comme le souligne Bloomberg, le gouvernement suisse a été contraint de suivre l'exemple d'autres nations européennes en déclarant des sanctions contre Moscou.

Les diplomates russes sont toujours en poste

Toutefois, ces actions ne se sont pas étendues à l'expulsion de diplomates, qui continuent à bénéficier de l'immunité. Le gouvernement suisse affirme qu'il ne passera à l'acte que s'il perçoit une menace pour la sécurité intérieure.

Un petit pays au cœur des discussions européennes

Ce petit pays alpin abrite notamment le siège européen des Nations unies, à Genève.

En lien direct avec Moscou

Le principal service de renseignement suisse, le Service de renseignement de la Confédération, a déclaré qu'au moins un tiers des 220 diplomates russes accrédités dans le pays sont soupçonnés d'être des espions.

Peut-être aiment-ils juste le ski ?

Bloomberg, citant des sources locales, affirme qu'environ un espion russe sur cinq opérerait en Europe et serait basé en Suisse.

Un sacré corps diplomatique

Le Monde souligne que ces 220 personnes constituent un nombre plutôt élevé de diplomates pour un pays d'environ 8 millions d'habitants, même si le pays possède deux capitales d'importance internationale.

Un déséquilibre important

Pour mettre les choses en perspective, le Service fédéral de renseignements de la Suisse ne compte que 450 personnes, comme l'a rapporté Al Jazeera. Ces nouvelles menaces les ont submergés.

Photo : Le Parlement suisse à Berne.

Un espion peut en cacher un autre

Cependant, la Russie est loin d'être la seule superpuissance à maintenir un vaste réseau d'espions dans le pays alpin.

Pas seuls sur le terrain

Selon AP News, la Chine disposerait également de quelques dizaines d'espions travaillant en Suisse.

Au su et au vu de tous

Dans le cas de la Chine, le nombre d'agents est nettement inférieur à celui de la Russie et la plupart d'entre eux sont susceptibles de se faire passer pour des scientifiques, des journalistes et des hommes d'affaires plutôt que pour des diplomates.

Un nombre qui ira croissant

Toutefois, selon Al Jazeera, le Service de renseignement de la Confédération estime que les opérations de renseignement de la Chine dans le pays et en Europe se renforceront à mesure que le monde se divisera.

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